Dernière minute
Société
" Ne sois pas effrayé par la mort, sois plutôt effrayé par une vie non vécue ". La rue nous surprend avec cette belle citation à connotation philosophique dont l'auteur est anonyme. Cette assertion signifie qu'il est plus regrettable de passer à côté de sa vie que d'en craindre la fin…
Culture
Forum éco
Enjeux de l’heure
L'ancien président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, a réagi le samedi, au cours d'une conférence de presse à Kinshasa, aux propos récents du président Félix Tshisekedi face à la diaspora,…
Étranger
Dans le cadre d'une descente sur le terrain organisée par le Centre de communication de presse internationale de Chine (CIPCC), une délégation de journalistes africains francophones et anglophones…
Nation
La Police nationale congolaise (PNC) de Beni entend frapper un grand coup contre la criminalité urbaine. Ce mardi 28 octobre, plusieurs présumés bandits armés arrêtés ces dernières semaines seront…
Les FARDC assurent maintenir le contrôle sur plusieurs fronts
Alors que le mouvement AFC/M23 accuse les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) d'avoir bombardé certaines de leurs positions dans l'Est du pays, le porte-parole de l'armée congolaise, le général Sylvain Ekenge, a réagi fermement lors d'une interview accordée au média allemand DW.
"Nous ne sommes pas l'Église. À l'Église, on dit que si on vous donne une claque sur la joue gauche, vous tendez la droite. Nous, nous devons répondre aux provocations", a-t-il déclaré, estimant que les FARDC ne pouvaient plus rester passives face aux attaques répétées des rebelles. Pour lui, l'armée congolaise agit uniquement en légitime défense face à des provocations récurrentes de l'AFC/M23.
Répondant à ceux qui affirment que le mouvement M23 ne restera plus "tendre face aux attaques de Kinshasa", Sylvain Ekenge a précisé que la RDC respecte scrupuleusement les accords de cessez-le-feu, contrairement à l'AFC/M23, qu'il accuse d'en être le principal violateur.
Abordant la question sensible de la présence des FDLR sur le sol congolais, il a indiqué que ces derniers "ont répondu à l'appel des forces armées de la RDC".
Concernant les ADF, le porte-parole a reconnu la persistance des massacres malgré les opérations conjointes FARDC-UPDF. Il a expliqué cette situation par "des zones temporairement désertées" dont les rebelles ont profité, avant d'assurer que la situation est en cours de stabilisation grâce à de nouveaux renforts.
Interrogé sur la situation sécuritaire dans le Sud-Kivu, notamment à Uvira, Sylvain Ekenge s'est voulu rassurant: "La situation est sous contrôle, les gens travaillent normalement". Il a, par ailleurs, évoqué la nomination de nouveaux commandants sur le terrain, gage, selon lui, d'une meilleure coordination militaire. Quant à l'arrestation récente de plusieurs officiers soupçonnés de collusion avec l'AFC/M23 ou avec l'ancien président Joseph Kabila, il a préféré rester prudent, estimant que cette affaire "relève de la justice et des services compétents".
Dans l'ensemble, le porte-parole de l'armée a tenu à réaffirmer la détermination des FARDC à défendre l'intégrité territoriale du pays et à restaurer la paix dans l'Est, malgré les campagnes de désinformation et les multiples défis sécuritaires.
Pascal NDUYIRI