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L'Assemblée nationale dépêche une mission à Beni et à Lubero
* Constituée de sept députés, la mission parlementaire est chargée de recueillir des données sur les massacres commis.
Face à l'horreur des récentes tueries massives attribuées aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) dans les territoires de Beni et Lubero, au Nord-Kivu, l'Assemblée nationale a décidé d'envoyer une mission parlementaire sur le terrain. Cette délégation, composée de sept députés, est chargée d'apporter le soutien institutionnel de la chambre basse aux populations meurtries et de recueillir des données précises sur les atrocités commises.
La mission, prévue pour une durée de quinze jours, s'intéressera particulièrement aux localités frappées de plein fouet par les violences, notamment Ntoyo, dans le territoire de Lubero, et plusieurs villages du secteur de Beni-Mbau. Les députés envoyés sur place confirment déjà leur présence dans la région, afin de rencontrer les survivants, les autorités locales ainsi que les forces de sécurité déployées.
Selon les premières informations disponibles, le bilan des massacres est particulièrement lourd. Rien qu'à Ntoyo, près de 72 personnes ont été tuées et une centaine d'autres enlevées. Les assaillants ont également incendié au moins 16 maisons, 8 motos et deux véhicules. Dans le territoire voisin de Beni, les villages de Fotodu et Avey ont connu un sort similaire : 18 civils y ont perdu la vie lors d'attaques coordonnées, plongeant les communautés locales dans la désolation.
En tout, près de 90 victimes sont à déplorer en quelques jours, un chiffre qui illustre la gravité de la menace que continuent de représenter les ADF dans l'Est de la République démocratique du Congo. Pour l'Assemblée nationale, la présence de ses élus sur le terrain est un signal politique fort, qui traduit la volonté des institutions de ne pas rester indifférentes face aux souffrances des populations.
Pascal NDUYIRI