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" Ne sois pas effrayé par la mort, sois plutôt effrayé par une vie non vécue ". La rue nous surprend avec cette belle citation à connotation philosophique dont l'auteur est anonyme. Cette assertion signifie qu'il est plus regrettable de passer à côté de sa vie que d'en craindre la fin…
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L'ancien président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, a réagi le samedi, au cours d'une conférence de presse à Kinshasa, aux propos récents du président Félix Tshisekedi face à la diaspora,…
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Dans le cadre d'une descente sur le terrain organisée par le Centre de communication de presse internationale de Chine (CIPCC), une délégation de journalistes africains francophones et anglophones…
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La Police nationale congolaise (PNC) de Beni entend frapper un grand coup contre la criminalité urbaine. Ce mardi 28 octobre, plusieurs présumés bandits armés arrêtés ces dernières semaines seront…
Impasse à Doha et à Washington, dialogue incertain... : RDC: balkanisation en marche?
Les processus pour la paix définitive en RDC en cours à Doha (Qatar) et à Washington aux Etat-Unis sont dans une impasse inquiétante. Entretemps sur le terrain, la situation sécuritaire demeure très fragile au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
Malheureusement pour la RDC, des pans de territoires entiers échappent au contrôle du gouvernement. Les rebelles du M23/AFC y ont installé leur administration parallèle. Les Congolais qui vivent sous occupation risquent de s'accommoder peu à peu à ce nouveau mode de vie, et trouver finalement que cette situation est normale. Tel risque être le cas de la population de Bunagana qui, depuis plus de deux ans, ne vit pas sous l'autorité de Kinshasa. Depuis le début de cette année, les villes de Goma (Nord-Kivu) et de Bukavu (Sud-Kivu) sont sous contrôle des rebelles, les supplétifs du Rwanda. Le fait qu'ils aient proposé d'administrer les deux provinces lors des pourparlers de Doha, prouvent à suffisance que Kigali et ses pantins ont un agenda visible qui vise clairement la balkanisation de la RDC.
Ce plan machiavélique est malicieusement soutenu par les voisins et certains partenaires de la RDC qui, de manière hypocrite, semblent condamner l'agression rwandaise, mais entretiennent des relations privilégiées avec Kigali.
UNIQUE SOLUTION, UN DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF
Face à cet imbroglio, l'unique solution pour la RDC est le rappel de toutes les troupes autour d'un dialogue national inclusif. Le principe est accepté et par le chef de l'État et sa famille politique ainsi que par les autres parties prenantes à la vie nationale, notamment l'opposition politique et les confessions religieuses. Celles-ci, sur demande du président de la République, ont arrêté et rendu publique une feuille de route basée sur le Pacte social et le bien-vivre ensemble conçu par le duo Cenco -ECC. Sans doute que dans les jours à venir, le numéro 1 du pays convoquera ce forum tant attendu d'où sortiront les stratégies idoines pour faire sortir la RDC de l'ornière. Ces assises marqueront un tournant décisif pour l'avenir de la nation car, jamais depuis l'accession du pays à la souveraineté nationale et internationale, la menace de balkanisation n'a été aussi proche comme cette fois. D'où l'impérieuse nécessité de susciter la cohésion nationale car l'union fait la force, dit un adage.
Mais à analyser les turbulences actuelles au sein du microcosme politique, l'on est quelque peu abasourdi de constater que certains acteurs ne savent pas distinguer l'accessoire du principal. Pour preuve, la session parlementaire dans les deux chambres législatives qui s'ouvre ce lundi matin 15 septembre 2025, au lieu d'être prioritairement budgétaire, risque d'être phagocytée par des débats politiciens dont le seul objectif est le positionnement de certains élus qui ne voient avant tout que leurs propres intérêts.
Muke MUKE