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Fatshi réglemente dorénavant les missions des officiels à l'extérieur du pays
Tout officiel, quelque que soit son rang ou la nature de sa mission, a dorénavant l'obligation d'informer le ministère des Affaires étrangères de toute mission à effectuer à l'extérieur du pays. Telle est l'instruction que le président Félix-Antoine Tshisekedi vient de donner à la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, en réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 24 octobre.
Cette mesure vise à garantir l'implication pleine et entière dudit ministère dans la préparation, l'exécution et le suivi des déplacements des officiels de la République démocratique du Congo, particulièrement en dehors du territoire national..
" Le président de la République a insisté sur l'obligation pour tout officiel, quelque soit son rang ou la nature de sa mission, d'informer systématiquement le ministère des Affaires étrangères de tout déplacement officiel à l'extérieur du pays. Cette information permettra la transmission, en temps utile des détails de la mission à la représentation diplomatique compétente en vue d'un accompagnement approprié et d'une coordination optimale", indique le compte rendu de la réunion dudit Conseil des ministres, rendu par Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement.
Et de conclure : "Dorénavant, aucune mission officielle à l'étranger ne devra être entreprise sans information préalable du ministre des Affaires étrangères et sans la participation active de la mission diplomatique ou consulaire du pays d'accueil".
Pour le président de la République, cette mesure "constitue le prolongement de la souveraineté nationale au-delà de nos frontières investies de la mission de défendre les intérêts de l'État, d'assurer sa représentation et de garantir la cohérence de sa politique étrangère ".
Il est à noter que la mesure tombe dans un contexte politique et sécuritaire marqué par l'agression du pays par le Rwanda en soutien à ses supplétifs de la coalition AFC/M23 et des négociations de paix à Washington aux Etats-Unis, et à Doha, au Qatar. Par cette instruction, le chef de l'Etat Félix Tshisekedi entend rétablir de l'ordre dans le secteur diplomatique et stratégique pour le pays.
Cette instruction intervient quelques jours après qu'un incident est survenu lors du séjour de la Directrice générale adjointe de l'aviation civile de la RDC à Paris, en France. Un incident que le média français "le Parisien" a révélé au début du mois d'octobre. En effet, apprend-on, Natacha Emmanuella Bolombo, 51 ans, s'est fait dérober des bijoux et des affaires de grande valeur laissées dans la voiture d'un chauffeur VTC. Une information, précise ce média, confirmée par le parquet de Meaux.
Le défi majeur reste de savoir si cette mesure s'imposera à tous les échelons de l'administration et résistera aux habitudes ancrées dans les pratiques des décennies durant.
L'incident de la capitale française met non seulement en danger la vie des officiels en mission officielle en terre étrangère, mais érode la crédibilité de la RDC. Ainsi la directive du chef de l'Etat sonne comme un rappel à l'ordre adressé à tous les officiels peu soucieux des procédures diplomatiques en vigueur. Elle est destinée également à mettre de l'ordre dans l'administration publique accusée de temps de temps des scandales dus essentiellement aux désordres consécutifs aux missions à l'étranger octroyées au même moment à un grand nombre de personnel des ministères.
Gloire BATOMENE