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Axe Quartier 1-Ste Thérèse : Voici les 6 "points chauds" à la base des difficultés de transport des Ndjilois et Kimbansekois
Après la saison sèche, c'est encore et davantage les mauvais temps qui attendent les usagers des tronçons routiers allant de l'entrée du quartier I à Dokolo, dans la commune de Ndjili. Ces deux axes qui débouchent sur le très célèbre arrêt Dokolo comportent six endroits les plus abîmés constituant les points chauds qui causent bien des tracas aux usagers (conducteurs de véhicules, de motos et population). Il s'agit notamment de l'entrée du quartier I, de l'endroit en face du terrain Buda (QI), l’intersection entre l'axe menant vers la place Mangobo, le marché du quartier VII. En allant tout droit vers Ndjili-Brasserie, on bute aux trous béants du triangle entre l'axe menant à la place sainte Thérèse (à gauche) et l'axe menant tout droit vers Cecomaf (Q9 et 6).
Après la très bouillonnante place sainte Thérèse, il y a également le virage de l'axe qui mène vers Kimbanseke.
Les trous qui attendent véhicules, motos et autres engins roulants ne reflètent en rien l'image d'une capitale. Ils offrent plutôt le spectacle des routes de l'arrière-pays, tellement le niveau de la dégradation de ces endroits indique que les autorités en charge de ces artères y ont accordé peu d'importance.
Aux heures de pointe, l’entrée du quartier 1 grouille aussi bien de véhicules, motos de toutes sortes qui chargent dans un brouhaha d'enfer ; et de personnes s'engouffrant dans ces engins, moteur éteint ou en marche. Sous l'œil vigilant et mains prêtes des policiers à recevoir le "likazu", (nom donné au pourboire que reçoivent régulièrement les policiers de la part chauffeurs, parfois furtivement, ou à ciel ouvert). Cet endroit dans la populeuse commune de Ndjili offre le spectacle d’un grand désordre, d'autant plus qu'il est aussi bien un terminus qu'un arrêt parmi les plus fréquentés du très populeux district de la Tshangu.
A ce désordre dû aux activités des transports se mêlent celles des petits commerces de tous genres, dont les marchandises sont exposées à même le sol, à la merci de la poussière que soulèvent ces véhicules et motos ainsi que la marche des personnes.
Si les difficultés de déplacement sont énormes dans ces endroits fortement délabrés durant la saison sèche finissante, quelle sera le calvaire des usagers de ces tronçons routiers durant la saison pluvieuse qui s'annonce déjà. Avec, comme signe précurseur, ces chaleurs infernales qui commencent déjà à nous brûler !
Les passagers des véhicules et motos paient déjà le plus fort tribut de l'insouciance des dirigeants : le tarif du trajet passe parfois du simple au double voire au triple ! Au grand dam des Kinois et sous le silence tonitruant du ministre en charge des Transports !
Le délabrement de la route est tel que sur tous ces endroits abîmés, les véhicules et les motos roulent "clopin-clopant", au rythme de tortue. Ce qui engendre des bouchons avec toutes leurs conséquences bien connues et constamment décriées: augmentation des tarifs de transport, retard aussi bien au service qu'au retour, amortissement accéléré des engins roulants....
Pas seulement. Si on enregistre quelques travaux d'assainissement de cette voirie avec le curage des caniveaux, on constate avec regret que la quantité de boue et de détritus sortis de ces caniveaux est abandonnée négligemment. La nature se charge du reste de la tâche : assèchement et retour dans les caniveaux !
La saison des pluies qui a cédé à la saison sèche la poussière au mois de mai s'apprête à récupérer sa boue. Au grand dam des usagers de ces artères. Bienvenue au calvaire quotidien dû aux difficultés des transports en commun !
Kléber KUNGU