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" Ne sois pas effrayé par la mort, sois plutôt effrayé par une vie non vécue ". La rue nous surprend avec cette belle citation à connotation philosophique dont l'auteur est anonyme. Cette assertion signifie qu'il est plus regrettable de passer à côté de sa vie que d'en craindre la fin…
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La Première ministre Judith Suminwa a présidé hier mardi la cérémonie de clôture de l’atelier national consacré au développement des métiers verts, un pilier stratégique dans la lutte contre le…
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Dans le cadre d'une descente sur le terrain organisée par le Centre de communication de presse internationale de Chine (CIPCC), une délégation de journalistes africains francophones et anglophones…
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La Police nationale congolaise (PNC) de Beni entend frapper un grand coup contre la criminalité urbaine. Ce mardi 28 octobre, plusieurs présumés bandits armés arrêtés ces dernières semaines seront…
Beni : Le parlement d'enfants dénonce la privation du droit à l'éducation, malgré la gratuité
À Beni, le parlement d'enfants tire la sonnette d'alarme face à la situation de plusieurs jeunes qui, malgré la gratuité de l'enseignement primaire instaurée en République démocratique du Congo, restent encore privés d'école.
Lors d'une prise de parole, ses responsables ont rappelé que laisser des enfants déambuler dans les rues sans accès à l'éducation constitue une violation flagrante de leurs droits fondamentaux.
Le président du parlement d'enfants, Éloge Bwanakawa, a souligné que la protection et le respect des droits des enfants demeurent essentiels pour bâtir une société plus juste, plus humaine et tournée vers la paix. Selon lui, garantir l'éducation à tous représente non seulement un droit inaliénable, mais aussi un outil de lutte contre l'ignorance, la manipulation et la propagation des anti-valeurs dans une région marquée par l'insécurité et la vulnérabilité sociale.
L'organisation des enfants de Beni appelle ainsi la communauté à un engagement collectif. Elle exhorte les familles, les autorités et les acteurs sociaux à faire preuve de solidarité et d'humanisme en faveur des enfants exposés aux violences, aux abus, ou encore au risque d'enrôlement dans les groupes armés.
Pour les jeunes parlementaires, respecter et promouvoir les droits des enfants ne doit pas être perçu comme un simple choix, mais comme une responsabilité morale et collective. Car, rappellent-ils, protéger l'enfant aujourd'hui, c'est préparer une société plus équilibrée et pacifique de demain. Pascal NDUYIRI