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AU CONSEIL DES MINISTRES : Fatshi ordonne un plan d’urgence pour la gestion des crises humanitaires
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a fait de la situation humanitaire du pays son credo. Face à la recrudescence des conflits armés dans l’Est et aux catastrophes naturelles à répétition, le chef de l’État a exhorté le gouvernement à se doter des moyens nécessaires pour répondre de manière urgente et efficace à ces crises. C’est ce qui ressort de la réunion du Conseil des ministres tenue le 6 décembre dernier à la cité de l’OUA.
Selon le compte rendu de cette réunion, rapporté par Patrick Muyaya, le Président a ainsi chargé la Première Ministre de coordonner la mise en place, sous quinze jours, d’un Plan d’urgence de gestion des crises et des catastrophes pour les trois prochains mois.
Ce plan devra impliquer étroitement les ministres de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation, des Affaires Sociales et de la Solidarité Nationale.
«Pour ce faire, le Président de la république a engagé, sous la coordination de la Première Ministre, la Ministre des Droits Humains, la Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, la Ministre du Genre, Famille et Enfants ainsi que la Ministre de la Jeunesse et Eveil Patriotique, avec le concours des autres Ministères concernés et des personnes ressources, la mise en place d’une politique nationale qui garantira une prise en charge adéquate de cette génération, afin de leur offrir des véritables alternatives pour leur avenir.Il est attendu une présentation de la note conceptuelle de cette politique à la fin de juin 2025», peut-on lire à travers cette note d’information portant le stigmate de Muyaya.
La situation humanitaire préoccupante, marquée par les déplacements massifs de population à l’Est et les nombreuses catastrophes naturelles meurtrières, nécessite, en effet, une mobilisation rapide des ressources matérielles et financières.
Félix Tshisekedi a notamment insisté sur le renforcement des capacités de la Caisse de Solidarité Nationale et de Gestion Humanitaire des Catastrophes (CSN-GHC), structure clé pour la réponse d’urgence.
Outre cet aspect opérationnel, le Président s’est également dit profondément préoccupé par le sort des enfants victimes et témoins des conflits à l’Est. Il a ainsi demandé à la Première Ministre de mettre en place, d’ici juin 2025, une politique nationale visant à assurer une prise en charge adéquate de cette jeunesse meurtrie, en impliquant les ministères concernés et des experts.
À travers ces décisions, le Président Tshisekedi entend faire de la protection des populations civiles et du relèvement des zones touchées une priorité absolue de son action. Un défi majeur dans un contexte sécuritaire et humanitaire toujours fragile en RDC.
Christian-Timothée MAMPUYA