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"Tout est possible à celui qui croit". Cette citation biblique, tirée de l'Evangile selon Marc (Mc 9, 23), exprime l'idée selon laquelle la foi, même toute petite comme un grain de sénevé, peut accomplir des choses considérées comme impossibles aux yeux des humains.
Cette croyance…
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* Judith Suminwa salue des échanges riches et constructifs pour le bien-être de la population.
Il a fallu deux journées d’intenses débats pour voir la Chambre basse du Parlement déclarer…
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Le Royaume du Maroc abrite, ce jeudi à Rabat, la Conférence ministérielle africaine sur le Désarmement, la Démobilisation et la Réintégration (DDR) des enfants soldats…
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Le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Me Guy Kabombo Muadiamvita, a reçu, hier mercredi 19 novembre, l’ambassadeur de la Fédération de Russie en…
Nord-Kivu : le gouvernement suspend l’opération «Arme contre Argent» par crainte d’aggravation sécuritaire
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemin Shabani Lukoo, a ordonné la suspension immédiate de l’opération de ramassage d’armes et de munitions lancée récemment dans la province du Nord-Kivu. Cette décision, contenue dans un message officiel du 14 novembre et rendu public hier mercredi 19 novembre, demande au gouverneur militaire d’attendre la tenue d’une réunion de cadrage au ministère de l’Intérieur avant toute poursuite de l’initiative.
Selon le document, la campagne de rachat d’armes — qui offrait jusqu’à 200 dollars pour chaque arme ou munition remise volontairement — pourrait paradoxalement aggraver l’insécurité et porter atteinte à l’image de la République démocratique du Congo auprès des Nations unies. Le gouvernement craint notamment que cette opération, si elle n’est pas strictement encadrée, n’encourage la circulation artificielle d’armes ou n’alimente des trafics en provenance de groupes armés cherchant à en tirer profit.
Lancée le 11 novembre par le gouverneur du Nord-Kivu, l’initiative «Arme contre argent» visait pourtant à réduire la prolifération d’armes légères dans une province en proie à des violences récurrentes. Elle devait contribuer à limiter les attaques attribuées aux groupes armés, responsables de nombreuses pertes en vies humaines. Mais face aux risques identifiés, Kinshasa a choisi de privilégier une approche concertée et plus sécurisée. La décision finale sur l’avenir du programme dépendra de la réunion de cadrage annoncée dans les prochains jours.
Pascal NDUYIRI