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Bivac forme des inspecteurs de l'OCC sur le contrôle technique des constructions
Tout est bien qui finit bien. Ils étaient une douzaine d'inspecteurs techniques de l'Office congolais de contrôle (OCC) à avoir été formés pendant 5 jours (du 27 au 31 octobre dernier), à Kinshasa, sur le contrôle technique des constructions dans le pays Grâce à Bureau Veritas Bivac BV, une multinationale forte de près de ces 200 ans d'existence et d'expertise dans ce domaine très stratégique et d'une importance capitale dans la prévention des drames consécutifs aux constructions dans le pays.
Dieudonné Lukalu, directeur technique/Bivac, représentant du Représentant résident en RDC de Bivac, est revenu, dans son mot de clôture de la formation, sur l'importance du contrôle technique des constructions dont "l'objectif est de prévenir les aléas techniques afin d'assurer la solidité des ouvrages pour la sécurité des personnes le long du projet."
D'où, a-t-il expliqué, l'importance " d'avoir un cadre réglementaire sur le contrôle technique de constructions et aussi d'avoir des compétences". Ce qui justifie l'organisation par Bureau Veritas Bivac BV de cette formation dans le cadre du contrat qui lie Bivac à l'OCC.dans le volet de renforcement des capacités et transfert des compétences.
"ÉLÉMENTS DE BASE SUR LE CONTRÔLE TECHNIQUE DES CONSTRUCTIONS"
Dieudonné Lukalu a rappelé que Bivac a non seulement donné " les éléments de base sur le contrôle technique des constructions pour pouvoir renforcer les capacités des inspecteurs de l'OCC, mais il a également évalué ensemble les pistes et les segments d'intervention possibles".
David Lutete, formateur, expert QSHE, a souligné l'importance de la formation qui aide à "promouvoir davantage la culture de la prévention dans la gestion de constructions dans notre pays, d'autant plus que "prévenir vaut mieux que guérir".
Il a évoqué le fait qu'"il est de plus en plus fréquent d'apprendre, dans les médias, des cas de constructions qui s'effondrent, de cas d'incendies qui emportent des vies humaines ou transforment des bâtiments en fumée."
" METTRE EN PLACE DES NORMES ET DES RÉGLEMENTATIONS DE PRÉVENTION"
Pour lui, "l'un des remèdes à ces désastres est la mise en place des systèmes de missions de contrôle technique des constructions lesquels contribueraient à mettre en place des normes et des réglementations de prévention dès la phase de conception de ces ouvrages."
Le formateur a salué la sélection des bénéficiaires de la formation ayant formé l'auditoire car "composé des agents du département du contrôle technique de l'OCC, cible indiquée."
Il a, par la suite, rappelé ce qui a composé la formation dont les cinq modules, la dizaine d'ateliers, suivie d'une visite sur le site d'une construction de 18 étages. Le tout, a expliqué l'ingénieur civil, a "permis de mettre en situation réelle les différentes applications et les différentes missions dans le contrôle technique des constructions qui répondent au standard international."
Il a appelé au changement de paradigme sur les missions de l'OCC pour qu'elles deviennent désormais des missions désirées par les clients et les différents partenaires. Tout en souhaitant que les agents de l'Office congolais de contrôle en charge du contrôle technique continuent à être formés pour arriver à réaliser les missions de contrôle des constructions en RDC. Ce qui permettra, a-t-il dit, de capitaliser cette formation.
 
FAIBLESSE DE LA LÉGISLATION CONGOLAISE EN MATIÈRE DE CTC
Le représentant des participants, Mukwanga Max, a salué la qualité et l'excellence de la formation ainsi que l'expertise du formateur. Les échanges avec ce dernier ont permis de dégager un état des lieux de huit principales problématiques dans la réalisation de la mission de contrôle technique des constructions (CTC). Parmi lesquelles la faiblesse de la législation congolaise, la multiplicité des structures de l'État qui se mettent à réaliser les missions de contrôle technique, l'absence de réglementations et normes nationales spécifiques aux constructions imposables à tous ; les compétences limitées des agents en matière de CTC, etc. Les inspecteurs techniques formés ont également proposé quelques recommandations destinées à améliorer leur travail. Par-dessus tout, ils ont demandé la mise en place dans le pays d'un cadre légal et réglementaire sur le CTC en vue de la réalisation optimale de leurs missions
Kakudji Mwilambwe Ernest, représentant du Directeur général de l'OCC, a souligné l'importance de la formation pour un pays où "les constructions poussent comme des champignons". C'est pour éviter des drames dus aux " chantiers en construction mal organisés ou aux "calculs mal réalisés". En effet, tous ces défauts peuvent "provoquer des accidents sur les sites de travail, blessures, pertes en vies humaines" ou "conduire à l'effondrement d'ouvrages* aux "conséquences désastreuses". D'où l'expression de la gratitude de l'OCC envers son partenaire Bureau Veritas Bivac BV pour avoir organisé cette formation en faveur de ses inspecteurs techniques.
Il a encouragé " Bivac à envisager des formations d'accompagnement dans le secteur de la construction ainsi que des sessions de formation dans le domaine de contrôle des unités flottantes en construction et à l'exploitation. Un domaine particulièrement sensible compté tenu de nombreux accidents encore enregistrés dans la navigation intérieure en RDC en général, dans le tronçon Kinshasa - Équateur".
Ainsi formés, les inspecteurs techniques sont désormais capables de situer le rôle et les missions du contrôleur technique des constructions ; d'analyser les aléas techniques susceptibles de survenir durant l'exploitation (écroulement des bâtiments, incendies, etc. ; de maîtriser les normes et réglementations relatives aux bâtiments ; d'identifier les risques techniques majeurs liés aux bâtiments ; de rédiger des rapports pertinents et exploitables pour les maîtres d'ouvrages et les autorités compétentes ; ainsi que de faire valoir l'intérêt et le bien-fondé d'associer le contrôleur dès la conception du projet pour s'assurer du respect de la conformité aux exigences applicables, y compris la confiance des assureurs pour la garantie décennale.
Le clou de la formation a été la remise des attestations de participation aux inspecteurrs techniques formés.
Kléber KUNGU