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Judith Suminwa plaide pour une solidarité régionale face aux défis de paix et de sécurité
La Première ministre Judith Suminwa, a ouvert hier jeudi 13 novembre la 19ème réunion du Comité interministériel régional de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Une rencontre de haut niveau, organisée à l'hôtel Hilton de Kinshasa, sous la coordination du ministère de l'Intégration régionale, en prélude au prochain Sommet des Chefs d'État et de Gouvernement.
Placées sous le thème "Consolider la paix et la sécurité pour un développement durable dans la région des Grands Lacs", ces assises interviennent dans un contexte régional tendu, marqué par la persistance des conflits armés, des crises humanitaires et des défis économiques communs aux pays membres.
Dans son allocution d'ouverture, Judith Suminwa a dressé un tableau lucide de la situation régionale, rappelant les engagements pris à Nairobi en 2006 lors de la signature du Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs.
"Les fruits n'ont pas encore tenu la promesse des fleurs", a-t-elle regretté, dénonçant une agression armée injustifiée dont la RDC est victime depuis novembre 2021, "en violation flagrante du Pacte et au détriment de la stabilité régionale".
Paix, sécurité et développement indissociables
La cheffe du Gouvernement a insisté sur la nécessité d'une solidarité régionale renforcée, appelant à une action concertée face aux menaces communes.
"Le développement ne peut être durable sans la paix, et la paix ne peut être consolidée sans la sécurité. Ces trois piliers paix, sécurité et développement sont indissociables et appellent une action audacieuse et solidaire".
Elle a salué l'engagement des partenaires régionaux et internationaux, ainsi que des représentations diplomatiques accréditées à Kinshasa, pour leur appui constant dans la quête d'une stabilité durable dans la région.
Le ministre de l'Intégration régionale, Floribert Anzuluni, a appelé les États membres à transformer les engagements politiques en actions concrètes.
"La réalité sur le terrain ne rencontre pas encore les idéaux proclamés par le Pacte. Il y a une différence entre souscrire à des engagements et les mettre en œuvre. La RDC en est la preuve vivante", a-t-il déploré.
Rattraper le temps perdu
Pour le ministre Anzuluni, il est temps de rattraper le temps perdu et de consolider la CIRGL en véritable instrument de stabilité et de coopération régionale. Il a exhorté les participants à dépasser les discours protocolaires pour faire de l'intégration économique un levier de paix durable.
Cette 19ème réunion a rassemblé un parterre de personnalités régionales et internationales, notamment le Secrétaire exécutif de la CIRGL, les envoyés spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies, de l'Union européenne et de l'Union africaine, ainsi que les coordonnateurs nationaux et partenaires au développement.
Ces assises jettent les bases du neuvième Sommet ordinaire des chefs d'État et de Gouvernement de la CIRGL, prévu le 15 novembre prochain, avec l'ambition d'aboutir à des engagements concrets pour restaurer la paix, renforcer la coopération et promouvoir un développement durable au cœur de l'Afrique.
Une démarche qui s'inscrit dans la droite ligne du Programme d'actions du Gouvernement, dont le deuxième pilier met un accent particulier sur le renforcement de la cohésion régionale comme condition essentielle d'une paix durable.
Jérémie ASOKO