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ANNONCANT SON RETOUR AU PAYS SANS DELAI PAR LA PARTIE ORIENTALE : Joseph Kabila, énigmatique, jette un pavé dans la mare!
* Toutefois, l'homme du 26 janvier 2001 dit avoir pris la décision de rentrer au bercail, après ses rencontres avec quelques chefs d'Etat et des acteurs politiques tant nationaux qu'étrangers.
L'ancien chef de l'Etat congolais, Joseph Kabila, a annoncé hier mardi 8 avril, son retour sans délai au pays, par la partie orientale. Cette info, loin d'être un scoop de "Forum des As", a été relayée en exclusivité par le magazine panafricain Jeune Afrique qui dit avoir exploité une correspondance du prédécesseur de l'actuel Président rd congolais, Félix Tshisekedi.
D'ores et déjà, ce come-back de JKK a fait grand bruit hier dans la ville haute. Que Joseph Kabila rentre au pays, dans un contexte où son successeur bat le rappel des troupes pour, davantage, sceller la cohésion interne et faire face à l'ennemi, personne ne s'en offusquerait. Seulement voilà, Joseph Kabila ne précise pas clairement sa porte d'entrée. Se limitant à dire qu'il va rentrer au pays par la partie orientale, JKK s'est voulu ni plus ni moins énigmatique, quand on sait que la partie orientale de la RD Congo est vaste. Et même très vaste.
Est-ce par Lubumbashi, son fief sociologique ? Est-ce par le Nord-Kivu, région contrôlée par les forces alliées AFC/M23 ? Mystère !
Toutefois, nombre d'analystes estiment que dans la situation actuelle du pays, Joseph Kabila est une variable pour le retour d'une paix durable. Alors de quoi demain sera-t-il fait ? Trêve de supputations !
Ci-dessous, l'intégralité du texte de notre confrère Jeune Afrique.
FDA
Interview de Joseph Kabila à Jeune Afrique
Ce 8 avril, Joseph Kabila a assuré dans une correspondance adressée à Jeune Afrique «qu’après six ans de silence absolu, une année d’exil et compte tenu de la dégradation du contexte sécuritaire», il a «pris la résolution de rentrer sans délai» en RDC afin de « contribuer à la recherche de la solution ».
L’ex-président explique avoir pris la décision de revenir au pays par sa «partie orientale» parce qu’il y a «péril en la demeure». Il ne précise pas s’il arrivera par le Katanga, son fief, ou par les zones sous contrôle du M23. Une décision qu’il dit avoir pris après avoir rencontré quelques chefs d’État, des anciens présidents et des «acteurs politiques et sociaux nationaux et étrangers».
L’annonce de son retour intervient alors qu’il tente depuis plusieurs mois de faire un retour au premier plan, à la fois politique et médiatique. En décembre dernier, le raïs avait rencontré à Addis-Abeba Moïse Katumbi et Claudel Lubaya, deux figures de l’opposition.
En février dernier, Joseph Kabila a rompu le silence auquel il s’était astreint ces six dernières années en publiant, le 23 février, une tribune dans le Sunday Times, un quotidien sud-africain. Il a ensuite accordé deux interviews en quelques semaines, alors qu’il ne s’était adressé à aucun média depuis son départ du pouvoir en 2019. Dans ses différentes prises de parole, Joseph Kabila ne manque pas d’étriller la gestion de son successeur, Félix Tshisekedi, qu’il accuse d’être responsable de la crise dans l’est de la RDC.
Pour Tshisekedi, Kabila «prépare une insurrection»
L’ancien chef de l’État n’est plus revenu dans son pays depuis décembre 2023. Après avoir boycotté les dernières élections présidentielle et législatives et quitté le pays en toute discrétion, il était réapparu en janvier 2024 en Afrique du Sud. Officiellement sur place pour travailler au sujet de thèse qu’il prépare avec l’Université de Johannesburg, Joseph Kabila a passé les derniers mois à sillonner la sous-région, séjournant notamment en Namibie et au Zimbabwe.
Son activisme supposé dans ces différents pays a alimenté les suspicions du pouvoir congolais à son égard. Félix Tshisekedi se dit convaincu, depuis plusieurs mois, que Joseph Kabila «prépare une insurrection» et qu’il est à l’origine de la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire alliée du M23.
Celle-ci est dirigée par Corneille Nangaa, l’ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), dont Kabila est resté proche. Ce dernier a récemment nié le soutenir. «Si j’étais complice du M23, la situation serait différente de ce qu’elle est actuellement», a-t-il affirmé en mars, lors d’une conférence de presse organisée en Afrique du Sud.