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Muzito, l’homme du redressement : quand la discipline devient une politique d’État
A la tête du ministère du Budget, Adolphe Muzito opère une révolution silencieuse mais profonde. Là où l’improvisation et les accommodements avec les règles s’étaient installés comme mode de gouvernance, le Vice-Premier ministre instaure une discipline de fer, érigeant le respect des procédures en colonne vertébrale de l’action gouvernementale. Une transformation radicale qui redéfinit les standards de la gestion publique congolaise.
Sous l’impulsion de Muzito, l’ère des promotions irrégulières et des décisions sans base légale appartient au passé. Le ministre impose que toute signature soit précédée d’un avis technique et que chaque décision s’appuie sur des fondements juridiques solides. Cette nouvelle rigueur se manifeste concrètement par le retour systématique des dossiers administratifs non conformes aux directions techniques et la suspension des décisions antérieures entachées d’irrégularités.
La gestion des finances publiques, longtemps affectée par des engagements non justifiés et des dérogations fréquentes, connaît un renforcement sans précédent des contrôles. Le rétablissement des visas budgétaires stricts et le rétablissement du contrôle de légalité portent leurs fruits. Les rapports internes font état d’une réduction significative des irrégularités dans les engagements, une première depuis de nombreuses années.
L’instauration d’un système d’audit interne systématique dans toutes les directions et services constitue une innovation majeure dans la lutte contre les pratiques obsolètes. Cette exigence de transparence absolue a déjà conduit à la révision et à la correction des comptes administratifs de plusieurs régies financières, renforçant ainsi la crédibilité budgétaire de l’État.
La rationalisation des dépenses publiques
La chasse aux gaspillages et aux incohérences se concrétise par l’exigence d’une justification documentaire stricte pour toute demande budgétaire. Cette approche rigoureuse s’est traduite par la suppression de nombreuses lignes budgétaires jugées opaques ou injustifiées dans les plans d’engagement 2025-2026.
La vision réformatrice de Muzito dépasse les frontières de son ministère. Son engagement pour une gestion vertueuse s’exprime également dans le dialogue international, où il présente les réformes budgétaires et fiscales engagées par le gouvernement.
Les partenaires techniques et financiers saluent les progrès accomplis tout en soulignant la nécessité de maintenir cette discipline rigoureuse.
L’action du Vice-Premier ministre ne se limite pas à corriger des dysfonctionnements ponctuels. Elle institue une nouvelle culture administrative où la discipline devient le fondement même de l’efficacité et de la souveraineté de l’État. En érigeant le respect des procédures et la transparence en principes intangibles.
Adolphe Muzito jette les bases d’un redressement structurel capable de restaurer la confiance des citoyens et des partenaires de la RDC.
Le budget 2026 représentera le premier test d’envergure de cette transformation profonde de la gestion publique.
TMB