Dernière minute
Société
Le ministère du Genre, Famille et Enfant a organisé le lundi 24 novembre à Kinshasa un café de presse, en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Cette édition 2025 met un accent particulier sur un phénomène en pleine expansion, à savoir les violences numériques…
Culture
Forum éco
Enjeux de l’heure
Le territoire de Kwamouth, dans la province du Mai-Ndombe, a de nouveau été endeuillé par une attaque attribuée aux miliciens Mobondo. Dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 novembre, le village…
Étranger
La tentative de remettre en cause l’accord agricole entre Rabat et l’Union européenne a échoué : l’hémicycle européen a validé l’acte délégué de la Commission, confirmant les conditions d’accès…
Nation
À Beni, la question de la santé et de l'hygiène menstruelle demeure peu abordée dans de nombreuses familles, alors qu'elle constitue une réalité incontournable de la vie des filles et des femmes.…
Beni : une ONG appelle à briser le tabou sur l'hygiène menstruelle dans les écoles et les familles
À Beni, la question de la santé et de l'hygiène menstruelle demeure peu abordée dans de nombreuses familles, alors qu'elle constitue une réalité incontournable de la vie des filles et des femmes. L'ONG One Girl One Leader alerte sur les conséquences de ce silence et invite les responsables d'écoles et de ménages à ouvrir le dialogue pour mieux accompagner les adolescentes.
Selon Madame Espérance Kazi, coordinatrice de l'organisation, plusieurs jeunes filles ont déjà abandonné ou changé d'école faute de soutien lors d'un incident lié à leurs menstruations. Elle rappelle que ces situations ne doivent plus être considérées comme un sujet honteux ou tabou, mais comme un aspect normal du développement féminin qui mérite attention et compréhension.
Pour améliorer les conditions des élèves, Espérance Kazi plaide pour l'aménagement d'infrastructures adaptées dans les établissements scolaires. Elle recommande notamment la disponibilisation de poubelles couvrables, d'incinérateurs et d'eau potable, afin de garantir un environnement sécurisé et respectueux pour les filles pendant leurs règles.
L'ONG observe également que, dans plusieurs ménages, les parents hésitent encore à aborder l'hygiène menstruelle avec leurs enfants. Espérance Kazi estime que cette responsabilité ne doit pas reposer uniquement sur les enseignants d'éducation à la vie, dont le programme est strictement défini. Les familles doivent aussi jouer leur rôle en transmettant des informations claires et en soutenant les adolescentes.
À travers ses actions, One Girl One Leader entend briser les tabous et encourager une communication plus ouverte, pour que chaque fille puisse vivre sa période menstruelle sans gêne, sans peur et sans interruption de son parcours scolaire.
Pascal NDUYIRI