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Les femmes, par leur émancipation, illuminent la voie de la coopération sino-africaine
BEIJING, 13 octobre (Xinhua) — Trente ans après la quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, les hauts dirigeants de gouvernements et d’organisations internationales de différents continents se sont rassemblés lundi, une fois de plus à Beijing, pour aborder les sujets liés à l’égalité des sexes et au développement harmonieux des femmes.
«Beijing marque un tournant décisif», a affirmé lundi Gertrude Mongella, secrétaire générale de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes lors du Sommet mondial des femmes 2025, ajoutant que la défense des droits des femmes était fondamentale pour les droits de l’homme ainsi que pour toute l’humanité.
La Déclaration et le Programme d’action de Beijing ont établi un nouveau cadre en matière d’autonomisation et de participation politique des femmes. A ce jour, il demeure l’un des cadres les plus importants et les plus complets, a poursuivi Mme Mongella.
«Inspiré de la conférence de Beijing, notre pays a adopté une nouvelle législation afin de faire progresser la protection des droits et des intérêts des femmes sur le plan juridique», a confié Annette Lucrecezangakpioue Needamango, responsable du ministère de la Promotion du Genre, de la Protection de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de la Centrafrique.
En septembre, elle a visité la Chine dans le cadre d’un programme de renforcement des capacités destiné aux femmes fonctionnaires chinoises et africaines, programme organisé par le gouvernement chinois. De tels programmes d’études destinés aux femmes sont devenus une pratique concrète pour favoriser les échanges entre les femmes chinoises et africaines.
«J’espère que grâce à mes visites en Chine, je pourrai encourager davantage de femmes à chercher un emploi et à tirer profit du développement du commerce numérique», a-t-elle poursuivi.
«Selon moi, l’éducation est l’élément essentiel pour l’autonomisation des femmes», a déclaré Maryam Hamdu Khalfan, responsable de la Santé de Zanzibar, en Tanzanie. Bénéficiaire d’un programme d’échange en master sino-africain et diplômée de l’Université des femmes de Chine, elle ajoute que de plus en plus de femmes africaines accédaient à des postes de direction au niveau national.
Dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine, la Chine a renforcé les échanges et la coopération avec les femmes des pays africains, en invitant les femmes fonctionnaires africaines à visiter la Chine et en faisant des dons de matériels afin d’améliorer les conditions de vie des femmes et des filles africaines.
«A l’avenir, nous devons travailler ensemble pour combiner les connaissances traditionnelles et les technologies modernes afin de créer de nouveaux horizons pour les femmes», a appelé Mme Mongella, affirmant: «Quand les femmes s’unissent, rien ne peut les arrêter».