Dernière minute
Société
Evangéliste et homme d’affaires, Colin Nzolantima est vivement préoccupé par le redressement de la RDC. Il estime à ce propos que la prière et l’obéissance à la parole de Dieu sont les clefs de voute des avancées au pays. Tribune.
La prière est une arme très efficace quand…
Culture
Forum éco
Enjeux de l’heure
* Le chef de l’Etat français promet également la réouverture de l’aéroport de Goma aux vols humanitaires
La République démocratique du Congo se trouve, une nouvelle fois, au centre des…
Étranger
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, vendredi, un Discours à Son peuple fidèle.
Voici le texte intégral du Discours Royal :
“Louange à Dieu, Prière et salut…
Nation
À l'occasion d'une réunion du Comité de pilotage du projet "Prévention et réponse holistique aux violences basées sur le genre pour la consolidation de la paix dans les régions affectées par le…
L’ISP Mbanza-Ngungu s’est souvenu d’un homme de grande qualité
L’Amphithéâtre Zuza Bola de l’ISP Mbanza-Ngungu, province du Kongo Central, a abrité, le samedi 29 juillet 2023, la cérémonie de vernissage de l’ouvrage «Pas à pas sur les traces d’un mentor : mélanges en mémoire du professeur Félix Ndoma Ungina». A travers ce document, les coauteurs ont voulu rendre, à titre posthume, un hommage mérité au professeur émérite Félix Ndoma Ungina pour ses loyaux services à la communauté scientifique rd congolaise.
Dans son mot de circonstance où il a présenté le défunt, le professeur ordinaire Maurice Nsakala Lengo, ancien Directeur Général de l’ISP Mbanza-Ngungu, s’est, de prime abord, réjoui de l’aboutissement heureux de ce travail de titan abattu depuis des années. «La rédaction de cet ouvrage participe justement, de la part des amis et des disciples de notre regretté aîné et mentor, au processus d’entretien de ce devoir de mémoire d’ami», a-t-il souligné.
S’agissant de l’homme lui-même, Maurice Nsakala n’a pas tari d’éloges à son endroit. «D’ailleurs, a-t-il martelé, le lecteur intéressé trouvera, dans ce récit relatif à la vie du savant, de beaux exemples de générosité et un véritable culte rendu à l’altérité. De l’avis de ses connaissances, le défunt professeur exécrait toute forme de discrimination et la médiocrité sous tous les angles de ces deux vices de notre temps».
Dans le tableau qu’il a peint, il a scindé en deux parties la vie du professeur Félix Ndoma : la personne, c’est-à-dire l’homme dans son individualité, et l’universitaire, c’est-à-dire le professeur dans son double rôle de chercheur et de formateur.
Concernant la personne, il a révélé que le défunt a vu le jour à Kinshasa, au Congo belge le 10 mars 1949. Fils de Pierre Nsende, un enseignant, et d’Albertine Bianu, fille d’un chef traditionnel, il était le deuxième enfant d’une famille de neuf enfants et le puiné de six garçons. Son père fut enseignant à Tumba, dans la province du Kongo Central, avant de déménager à Kinshasa, appelé Léopoldville à l’époque.
Son cursus scolaire indique que le jeune Félix a débuté sa scolarité dans une école chrétienne, étant donné que dans les années 50, le système éducatif de la colonie belge subissait l’influence de l’enseignement des missionnaires.
Plus tard, la création des écoles laïques à partir du milieu des années 50 va permettre à ce jeune élève d’être transféré dans une école de l’enseignement officiel. La conscientisation précoce face aux défis de la vie a engendré, en la personne du jeune Ndoma, un sentiment de responsabilité et d’indépendance. Il s’en est servi tout au long de son existence pour façonner sa vie et la prendre en mains d’une manière optimale.
En tant qu’être humain, ses enfants le considéraient comme la personne la plus gentille que l’on ait jamais rencontrée. Ses voisins le réveillaient la nuit lorsqu’ils avaient des urgences, et sans poser des questions, il les aidait. Il était vraiment très généreux. En dépit de son modeste salaire, il s’occupait financièrement de sa famille élargie. Chaque instant était une occasion de bienveillance et un moment d’enseignement avec le prof Ndoma. A tel point que même ses collègues l’appelaient «Grand-père».
Dans le domaine des livres, sa maison familiale était devenue une sorte de bibliothèque. S’agissant du patriotisme, son amour pour son pays était connu de tous et malgré tous les défis auxquels il faisait face professionnellement, il voulait donner en retour d’une manière ou d’une autre.
Un universitaire de renom
Feu Félix Ndoma est connu comme un brillant intellectuel. Il a entamé ses premières années par les études classiques : le latin et le grec. Par conséquent, il a choisi ses deux langues comme option d’études, d’abord à l’Athénée de Ngiri-Ngiri et, plus tard à l’Athénée de Kalina où, en 1967, il obtint son diplôme de fin d’études secondaires avec mention.
Ensuite, il embrasse les études universitaires à Lovanium à Kinshasa. Il choisit de s’inscrire à la faculté de philosophie et lettres, orientation ; philologie germanique. Pendant ses études de premier cycle, il reçoit une bourse d’été du British Council. Excellent à l’université Lovanium, il est sélectionné pour être transféré à l’Université de Louvain en Belgique. Mais sa joie et celle de ses collègues n’étaient que de courte durée.
Déçus, ils décident de rentrer au pays pour poursuivre leurs études universitaires. Il finira ses études à l’Université officielle du Congo à Lubumbashi avec le grade de Licencié en philologie anglaise avant de décrocher le titre de docteur en 1977.
Commencera ensuite une longue carrière par le journalisme à l’Agence congolaise des médias pour terminer dans l’enseignement superieur et universitaire. Nommé et promu professeur associé en 1977, professeur en 1982, professeur ordinaire en 1986 et professeur émérite en 2015. Son institution académique d’attache a été l’Université Pédagogique nationale (ex IPN) quand bien même il ait presté partout ailleurs. Quant à la production scientifique, feu Ndoma est l’auteur de plusieurs publications. Muke MUKE