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Evangéliste et homme d’affaires, Colin Nzolantima est vivement préoccupé par le redressement de la RDC. Il estime à ce propos que la prière et l’obéissance à la parole de Dieu sont les clefs de voute des avancées au pays. Tribune.
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Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, vendredi, un Discours à Son peuple fidèle.
Voici le texte intégral du Discours Royal :
“Louange à Dieu, Prière et salut…
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À l'occasion d'une réunion du Comité de pilotage du projet "Prévention et réponse holistique aux violences basées sur le genre pour la consolidation de la paix dans les régions affectées par le…
Les préalables à la prière efficace dans une nation
Evangéliste et homme d’affaires, Colin Nzolantima est vivement préoccupé par le redressement de la RDC. Il estime à ce propos que la prière et l’obéissance à la parole de Dieu sont les clefs de voute des avancées au pays. Tribune.
La prière est une arme très efficace quand elle est faite selon la volonté et les orientations divines. Dans Proverbes 28.9 «Celui qui détourne son oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination». La condition primordiale est la connaissance des commandements.
«Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom, s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays», promet l’Eternel Dieu au peuple d’Israël (Dans 2 Chroniques 7.14). L’on se rend compte, dès lors, que la prise de conscience du péché est la clé de la repentance.
LE MEPRIS DE L’ETRE HUMAIN
«Malheureusement, dans les derniers temps, les choses les plus importantes seront d’abord «l’or, l’airain… ». Mais, «les corps et les âmes d’hommes» seront les moins importantes, révèle Apocalypse 18.9-13. De nos jours, les pouvoirs religieux, socioéconomiques et politiques, prennent des décisions qui appauvrissent l’homme.
Les causes des déchéances des nations proviennent de l’orgueil, de la cupidité, de l’injustice et de la corruption. La repentance est la condition primordiale. En cette période de grandes calamités et des crises profondes, les nations devraient restaurer secteurs clés.
LA RESTAURATION PREALABLE DES 7 DOMAINES
La religion doit jouer son rôle d’enseigner, de sensibiliser les citoyens sur le patriotisme, les potentialités et les opportunités de leurs nations. Sa mission est aussi de former des personnes à devenir vertueuses (hommes et femmes) et de créer des activités telles que les écoles, les universités, les centres de santé, l’agriculture, les œuvres de bienfaisance dans la vérité, la justice, l’intégrité, la compassion, la repentance et la réconciliation.
Mais, les communautés religieuses privilégient la culture gréco-latine des bâtiments, de grandes manifestations, sans valeur ajoutée pour les fidèles, qui vivent dans l’extrême pauvreté, l’analphabétisme, les conditions sanitaires déplorables, la malnutrition… Ces fonds peuvent assurer la prospérité, transformer les ressources naturelles, humaines et financières qu’elles disposent. La terre devait être un paradis.
Privilégier l’éthique
Dans la politique, il faut des hommes sages, intelligents et de bonne réputation qui font le consensus, maintiennent la cohésion sociale et gèrent avec équité (Deutéronome 1.13-19). Face aux différents scandales (sexuels, détournements de fonds, gabegies financières, abus de pouvoirs…)
En économie et finances, Dieu combat les balances fausses. Les nombreuses dépréciations monétaires résultent de l’inflation et des planches à billet. Depuis l’abolition des accords de Bretton Woods, la monnaie n’a plus de couverture d’or. C’est ainsi que la dette mondiale publique et privée s’élève autour de 930.000 milliards de dollar, tandis que les productions nationales brutes mondiales sont autour de 150.000 milliards.
Le crash économique est imminent. Il est impossible de couvrir le gap de 800.000 milliards. La digitalisation est fragile, car le risque de piratage et des pertes des données serait énorme. La théorie de Keynes sur la consommation, consiste à appauvrir les citoyens par les fortes pressions fiscales et parafiscales. Les assurances ne paieraient pas les primes.
L’agriculture est la seule issue pour maintenir et valoriser le pouvoir d’achat de la population. Elle doit avoir des bonnes semences et utiliser des engrais biologiques. Améliorer les routes de dessertes agricoles et combattre toutes les contraintes négatives à sa survie (l’utilisation abusive des engrais chimiques et des pesticides).
Les minerais. Ils sont utiles. Mais son exploitation abusive contribue à la pollution du sol, du sous-sol, de la nappe phréatique, à la destruction de l’environnement…
Les médias devraient véhiculer les vertus à travers la communication. Dommage que cela se caractérise par les perversions et indécences.
Les arts et les célébrations devraient élever Dieu, et non se caractériser par l’immoralité et l’obscénité.
La famille socle de la nation, est désarticulée. Le mariage n’est plus une institution protégée.
L’éducation et les enseignements devaient encourager les recherches et l’excellence. Mais les théories de l’évolution, le darwinisme qui nient l’existence de Dieu, pervertissent la conscience.
LES FONDEMENTS DE LA DEDICACE
Une nation qui est consacrée à Dieu devrait revoir le fonctionnement des sept domaines clés qui l’influencent. Dans les dix commandements, près de 60% de lois concernent la gestion sociale. Ainsi, la politique occupe 26%, l’éducation 6%, la famille 6.5%, l’économie 6%, l’hygiène et la santé 4%, l’agriculture 3%, la communication 2%, les arts et les célébrations 1.5%, les erreurs 1%. Tandis que 40% concernent le spirituel, les cultes, la prière, les dimes et les offrandes,…
Pour apprécier l’évolution d’un pays, il faudrait analyser les vertus que les citoyens caractérisent et le fonctionnement des différentes institutions publiques (le service public, la salubrité, le respect des engagements, la gouvernance, le niveau des affaires et des relations professionnelles,…).
Nous devons nous repentir de nos antivaleurs érigées en normes, pour valoriser l’éthique, et la crainte de Dieu. «Si l’Eternel ne bâtit la maison, en vain les bâtisseurs bâtissent… » Psaumes 127.
(Une tribune de l'évangéliste Colin Nzolantima)