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Dans un rapport publié hier jeudi : L’Odep dresse un tableau peu reluisant de la gouvernance de la Fatshiphère de 2022 à 2024
L’Observatoire de la dépense publique (Odep) peint un tableau sombre de la gestion du Président Félix-Antoine Tshisekedi pour l’exercice 2022-2024. C’est du moins ce qui ressort du rapport rendu public, hier jeudi 28 novembre.
En synergie avec le groupe des Experts de la Société civile, l’Organisation dirigée par le PCA Florimond Muteba, a mis en relief un environnement caractérisé par l’irréalisme et la non crédibilité du budget.
Aussi, le rapport déplore-t-il des dépassements budgétaires, le fléau de la corruption et détournements, des marchés de gré à gré, la budgétisation non exhaustive, des dépenses irrationnelles et l’absence d’un plan de développement.
Cette étude de plus de 50 pages révèle une budgétisation déconnectée, à la fois des politiques publiques et des efforts de lutte contre la pauvreté.
En outre, cette situation budgétaire ne permet ni la création de richesses ni l’amélioration des conditions de vie des Congolais. Elle compromet également la mise en œuvre effective de la décentralisation, pourtant inscrite dans la Constitution.
Ce document s’est basé sur les statistiques de la chaîne informatisée de la dépense publique et des administrations financières, en lien avec le Plan de trésorerie du secteur public. Il a intégré également les statistiques des Budgets annexes et des Comptes spéciaux.
Ce travail repose sur des points majeurs, à savoir: le Contexte d’élaboration et la Structure des Lois de finances de 2022 à 2025 ; l’Exécution des Lois de finances de 2022 à fin juin 2024; la Configuration du budget des secteurs sociaux de base de 2022 à 2025 ; l’Observation de la Cour des comptes sur la reddition des comptes 2023.
UNE ADMINISTRATION BIS À LA PRÉSIDENCE
Selon l’Odep, cette megestion ne doit pas être mise que sur le dos du Gouvernement congolais mais aussi à cause de l’Administration bis à la présidence de la République: un Directeur de cabinet, 3 adjoints et une pléthore de Conseillers.
« Ce bilan largement négatif ne peut pas être mis totalement sur le dos du Gouvernement. Il est partagé avec le Gouvernement bis de la présidence de la République : 1 Directeur de Cabinet, 3 adjoints, 17 Conseillers principaux à la tête de 17 Collèges de Conseillers, des Conseillers spéciaux, des Conseillers privés tous ayant rang de ministres et assumant des tâches propres aux ministères sectoriels du Gouvernement« , rapporte ledit document.
En outre, à en croire cette organisation de la Société civile, le Gouvernement Sama a été affaibli et pareil pour celui de Suminwa, en ce qui concerne la gestion, d’autant plus que le Chef de l’État agit comme dans un régime semi-présidentiel, pourtant ce n’est pas le cas en RDC.
La situation budgétaire présente des enjeux cruciaux pour la stabilité économique et le développement durable de la RDC. Malgré une reprise progressive post-pandémique, les défis demeurent nombreux, notamment en raison de l’inflation persistante, des tensions géopolitiques et des impératifs écologiques.
Les prévisions indiquent une nécessité d’adaptation des politiques fiscales afin de garantir un équilibre entre soutien à la croissance et maîtrise des dépenses publiques.
Gloire BATOMENE