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LANÇANT «LE SURSAUT PATRIOTIQUE» CONTRE LE CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION : Envol, une frange d’opposition et la Société civile projettent un meeting populaire le 16 décembre
Envol et son président national, Delly Sesanga ainsi que certaines figures de l’opposition et structures de la Société civile font chorus pour barrer la route à tout changement de la Constitution de la IIIème République et un troisième mandat de suite du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Un mouvement intitulé «Sursaut patriotique» a été mis sur pied, le samedi 09 novembre à Kinshasa dans l’enceinte de la paroisse Notre Dame de Fatima de la Gombe et projette un meeting populaire, le 16 décembre prochain.
Delly Sesanga, Alternative 2028 d’Ados Ndombasi, Alain Bolondjwa, Me Jean-Claude Katende de l’ Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), Bernadette Tokwawulu; la soeur de feu Rossy Tshimanga, le frère de feu Thérèse Kapangala à savoir, Jean-Claude Kapangala, les activistes de la Lutte pour le changement (Lucha), Jacky Ndala du Mouvement de réveil de prise de conscience (MRPC)/Kongo et autres sont en première ligne.
La mayonnaise a déjà pris pour un mouvement se dressant contre la Fatshiphère sur un éventuel changement de la Constitution du 18 février 2006. Ce, malgré la présence des éléments de la Police nationale congolaise (PNC). Ceux-ci qui ont arraché des banderoles, affichées devant la grille de l’enceinte de cette paroisse catholique.
Pas que ça. Les Forces de l’ordre ont intimidé les militants, sympathisants qui sont venus participer à cette activité politique, mais c’était sans compter avec leur détermination et le verrou de sécurité mis sur pied pour la circonstance par Envol et Alternative 2028.
«Le Sursaut patriotique auquel nous vous appelons devra se concrétiser par votre mobilisation à participer à des actions d’envergure qui seront organisées partout au pays et dans la diaspora, pour mener sur le terrain cette lutte contre le changement de la Constitution, en faveur de notre liberté et de la continuité du processus démocratique au pays. Un calendrier d’action sera publié à Kinshasa et dans les provinces; dans ce cadre, nous vous invitons dès aujourd’hui, Congolaises et Congolais, à venir très massivement au meeting du 16 décembre 2024, en mémoire du référendum constitutionnel tenu du 18 au 19 décembre 2005, pour réaffirmer notre attachement à la Constitution du 18 février 2006, dont l’adoption a favorisé la réunification du pays et la normalisation progressive de notre système politique», a révélé cette structure politique.
ACTIVER L’ARTICLE 64 EN CAS DE RENVERSEMENT DE RÉGIME CONSTITUTIONNEL
Face à ce qu’elle qualifie de «forfaiture», l’opposition et la Société civile tiennent mordicus à «sensibiliser et organiser le peuple» en brandissant l’article 64 de la Constitution de la 3ème République.
«Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou l’exerce en violation de la présente Constitution. Toute initiative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l’État. Elle est punie conformément à la loi. À cet effet, mobiliser les Congolais à créer des Comités de résistance et de sursaut patriotique contre le changement de la Constitution et un troisième mandat de Tshisekedi à la tête du pays», a poursuivi cette plateforme.
Pour ce Mouvement, en annonçant le 23 octobre 2024 depuis Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, sa volonté de changer la Constitution, «Félix-Antoine Tshisekedi» a manqué à son devoir et montré son mépris de l’intérêt général dans la conduite des affaires de l’État.
Briser le pacte de la stabilité républicaine pour s’octroyer un troisième mandat à la tête du pays et se maintenir au pouvoir à vie est une initiative hasardeuse, dont l’unique bénéfice du personnel.
NON AU POUVOIR D’UN SEUL HOMME ET À L’ANARCHIE
L’opposition et la Société civile invitent la population à dresser les fronts contre la régression de la démocratie et au-delà de divers clivages, l’idéal c’est de dire non au pouvoir d’un seul homme et à l’anarchie. Ce, tout en tirant les leçons de l’histoire du Congo. «Aucun individu d’aucune sorte, ne peut exercer plus de deux mandats à la tête du pays: ni Joseph Kabila hier, ni Félix-Antoine Tshisekedi aujourd’hui, ni un autre demain, après 2028. Plus jamais ! En engageant son régime sur la voie du changement de la Constitution. Tshisekedi trahit la mémoire de nos martyrs», a martelé le «Sursaut patriotique».
À Kisangani, le Chef de l’État a exprimé son voeu de toucher la Constitution. Pour lui, la loi suprême a été conçue par les étrangers et en dehors du pays. Elle a des faiblesses et d’où sa revisitation pour s’adapter aux réalités du Congo.
Face à la volonté exprimée par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, de changer la constitution portée par son parti politique, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), l’opposition lève sans cesse la voix contre cette initiative qui, d’après plusieurs acteurs politiques opposés au régime, est une manœuvre pour le pouvoir en place de s’éterniser à la tête du pays.
L’opposition soupçonne la Fatshiphère de vouloir toucher à l’article 220 de la loi fondamentale, lequel précise les dispositions qui ne peuvent donner lieu à révision, notamment celles liées au nombre et à la durée des mandats du Chef de l’État. Au pouvoir depuis le 24 janvier 2019, Tshisekedi verra son mandat s’achever en 2028 pour laisser le flambeau à un autre président de la République.
Gloire BATOMENE