Dernière minute
Société
" Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !", traduit du lingala '' Vous m'appréciez en face. Derrière (moi), vous me critiquez !'' dénonce le messager du jour. Une dénonciation de la situation qui reflète la vie quotidienne de la société congolaise en particulier.…
Culture
Forum éco
Caricature
Enjeux de l’heure
L’élection de la République démocratique du Congo et de la Somalie comme membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2026-2027 continue de susciter des…
Étranger
Dans la soirée du 5 juin, le Président Xi Jinping a reçu l'appel téléphonique du Président américain Donald Trump.
Le Président Xi Jinping a indiqué : Rectifier la direction du grand navire…
Nation
(Par l’évangéliste Colin NZOLANTIMA)
Les pensées pentecôtistes ont été à la base de la restauration et du développement des communautés. Actes 2:1 «Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous…
Cadre de la CCU, Jean Thierry Monsenepwo : «Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie »
Le débat autour de l’article 217 de la Constitution du 18 février 2006 ne faiblit pas. Cette disposition de la loi fondamentale soulève des interrogations majeures sur la souveraineté nationale, l’intégration africaine et la sécurité nationale.
Alors que certains plaident pour son maintien, d’autres, au nombre desquels le Président de la république, Félix Tshisekedi, expriment des préoccupations légitimes concernant son potentiel impact sur l’intégrité territoriale du pays. Eminent cadre de la Convention des congolais unis (CCU), formation politique chère à Lambert Mende, Jean Thierry Monsenepwo y va de sa lecture de l’article 217, confortant les initiatives de révision de la Constitution. Répondant aux opposants à la révision ou changement de constitution, Jean Thierry Monsenepwo affirme que « Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie.» Ci-dessous, l’intégralité de son analyse de l’article 217 de la Constitution.
1. L’Article 217 et la Crainte de Balkanisation
L’article 217 stipule que la RDC peut consentir à limiter partiellement sa souveraineté pour promouvoir l’unité africaine et l’intégration régionale, notamment au sein de structures comme l’Union Africaine (UA).
Cependant, dans un contexte de crises récurrentes dans l’est du pays, cette disposition est perçue comme une menace potentielle.
• Position du Président Tshisekedi :
Le Président voit cet article comme une brèche susceptible d’être exploitée par des acteurs extérieurs ou des États voisins pour justifier des interventions ou des ingérences territoriales, conduisant à une balkanisation de facto.
Arguments en faveur de cette position
1. La RDC a fait face à des tentatives historiques de balkanisation, particulièrement dans l’Est, où des groupes armés bénéficient de soutiens étrangers.
2. Une perte, même partielle, de souveraineté pourrait fragiliser davantage l’État central, rendant le pays vulnérable aux ambitions géostratégiques et économiques d’acteurs extérieurs.
3. Le contexte géopolitique et historique du pays justifie une approche prudente face à toute disposition susceptible de compromettre l’intégrité nationale.
• Exemple comparatif :
D’autres pays africains, comme le Ghana, ont intégré des clauses similaires dans leur constitution. Toutefois, ces dispositions sont strictement encadrées par des mécanismes de contrôle garantissant qu’elles servent uniquement les intérêts nationaux.
2. La Révision de la Constitution : Nécessité ou Risque ?
Certaines forces politiques et sociales s’opposent à toute révision de la Constitution, qualifiant cette démarche de menace à la démocratie. Ces critiques, cependant, ignorent les failles objectives de la Constitution de 2006, adoptée sous forte influence extérieure dans un contexte post-conflit.
• Points faibles de la Constitution actuelle:
– Une incapacité à répondre efficacement aux crises sécuritaires actuelles, notamment dans l’Est.
– Des institutions rigides qui entravent la gouvernance et les réformes nécessaires.
• Réviser pour mieux gouverner :
*Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie. Au contraire, il s’agit d’un pas vers le renforcement de la souveraineté nationale et la construction d’institutions solides, capables de relever les défis contemporains*.
3. Réponse aux Forces Politiques et Sociales
La déclaration des “Forces Politiques et Sociales” dénonçant la volonté de révision constitutionnelle est une manœuvre démagogique, révélant leur incapacité à proposer des solutions concrètes pour le pays.
• Accusations infondées :
Accuser le Président Tshisekedi de vouloir instaurer une dictature ou s’éterniser au pouvoir est non seulement irresponsable, mais aussi une insulte à l’intelligence des Congolais.
Ces critiques émanent souvent de ceux qui ont eux-mêmes failli dans leurs responsabilités passées.
• Hypocrisie manifeste :
Les dénonciations sur la souffrance du peuple et les droits humains viennent de figures dont la gouvernance a été marquée par l’impunité et la corruption. Sous l’administration Tshisekedi, des réformes courageuses ont été initiées pour améliorer les finances publiques, renforcer les relations internationales et mettre en œuvre des projets concrets en faveur des citoyens.
• Un agenda caché:
Ces appels à la désobéissance civile et à la peur ne visent qu’à semer le chaos pour freiner les efforts de stabilisation et de modernisation en cours.
Conclusion
Les Congolais ne sont pas dupes. Derrière les critiques de certaines forces politiques se cachent des ambitions nostalgiques d’un passé marqué par l’impunité et la mauvaise gouvernance.
Le Président Félix Tshisekedi reste engagé à défendre l’intégrité de la RDC tout en menant les réformes nécessaires pour bâtir un avenir prospère.
Jean Thierry Monsenepwo, Ambassadeur CICM