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Kashamata, l’une des pièces du puzzle !
Bintou Keita à Kashamata? Ni une mise au vert ni une virée touristique dans la ferme lushoise de Joseph Kabila. Plutôt une séance de travail dictée par le principe de réalité au sens freudien du concept. A savoir » tenir compte des exigences du monde réel » indépendamment de ses pulsions ou préférences personnelles.
Dans sa reconstitution du puzzle rd congolais par rapport à la partie orientale du pays, une des pièces est introuvable à Kinshasa. Dans son premier passage en revue des acteurs nationaux de premier plan, un responsable manquait à l’appel dans la capitale. Cette » pièce « , cet acteur se nomme Joseph Kabila.
Kashamata valait donc une virée pour la nouvelle patronne de la Monusco. Comment, en effet, achever de se faire une religion sur les contours des péripéties de la présence de la Monusco sans s’entretenir avec celui-là qui symbolise les années Monuc-Monusco ? Comme chef d’Etat de ces quasi deux dernières décennies, Joseph Kabila est une des bibliothèques vivantes, façon Amadou Hampâté Bâ, sur la question de l’Est.
En plus, même après être amputé, sans son consentement, de sa » majorité « , l’ancien Président se retrouve de fait comme le chef de l’opposition parlementaire. Donc, un interlocuteur obligé de la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu.
Impossible, en effet, de lire la tragédie qui sévit dans l’Est de la RDC sans faire l’inventaire d’acteurs visibles et…invisibles à l’œil nu. Voilà un drame imposé aux Congolais par ceux-là qui ont parié sur l’émasculation du Congo-Zaïre à des fins d’exploitation des richesses naturelles à leur profit.
Pour atteindre cet objectif funeste, quoi de plus indiqué que de participer -en l’accentuant- à la désorganisation de l’Est de la RDC pour enfin conclure à sa non gouvernabilité à partir de la lointaine Kinshasa ? Dans cette sale besogne, les ambitions territoriales de certains pays voisins, l’incurie de certains dirigeants politiques congolais, sponsors des groupes armés… ont valeur d’aubaine.
Résultat, difficile de savoir qui est qui, qui fait quoi dans cet Est où la guerre a fini par devenir plus rentable que la paix. Pas seulement pour les seigneurs de guerre locaux. Les manifestations de colère en cours dans certaines villes du Nord-Kivu témoignent de l’exaspération de la majorité silencieuse face à une tragédie dont la trame ou les auteur(s), le ou les scénariste(s) sont tapis dans l’ombre des coulisses. De sorte que les acteurs qui occupent la scène sont au mieux des figurants et, au pire, des marionnettes. Certains tuent, violent, violentent, volent par…procuration. D’autres se rendent complices quand ils ne cautionnent pas en cachette le plan de déstabilisation de l’Est congolais, déclenché dans les années 90.
Les choses étant ce qu’elles sont, jusqu’où ira la cheffe de la Monusco -qui est du sérail onusien – dans son respect du principe de réalité ?
José NAWEJ