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Un festival d'initiation des écoliers aux métiers du cinéma annoncé à Kinshasa
Kinshasa s'apprête à accueillir la première édition du Festival du film Ya kelasi (Fefik), un événement culturel dédié à l'initiation des élèves aux métiers du cinéma. Prévu pour le 10 mai prochain, le festival se tiendra au Centre culturel et artistique pour les pays d'Afrique centrale (Ccapac) à Kinshasa.
L'initiative est portée par Deve Diasilua cinéaste et graphiste coongolais, qui ambitionne de faire du 7e art un outil de sensibilisation, de formation et d'éveil pour la jeunesse. "Notre motivation est d'initier les jeunes élèves à divers métiers liés au cinéma, qui constitue également un moyen de communication puissant et un outil d'éducation de masse", a expliqué l'organisateur.
Pour lui, le cinéma peut, à la fois, inspirer et instruire les générations futures. Et la vocation pédagogique du Fefik est au cœur de sa conception.
"Le cinéma est un art, certes, mais le métier de cinéaste est une profession à part entière. L'apprendre dès l'enfance est essentiel pour favoriser l'autonomisation et la maîtrise des compétences créatives", a soutenu Deve Diasilua.
Quatre établissements scolaires prendront part à cette première édition : le Collège Saint Étienne, le Collège Sainte Maria Goretti, le Complexe scolaire Mboloko Les Gazelles et l'Institut Notre-Dame de Fatima.
Plusieurs activités seront au menu de ce festival notamment, la projection de douze courts-métrages réalisés dans le cadre d'ateliers encadrés par des professionnels du secteur.
Pour cette première édition du festival, une thématique a été retenue " l'éducation à la citoyenneté". Un choix symbolique, destiné à encourager les élèves à réfléchir à leur rôle dans la société et aux valeurs civiques qui fondent la vie en communauté.
Les productions des élèves seront évaluées selon plusieurs critères, dont l'originalité, le respect de la thématique, la valeur culturelle et la qualité de la narration.
Un processus sélectif et participatif
En amont du festival, un test a été organisé dans chaque école participante, ciblant les élèves de 1ère, 2ème et 3ème années des humanités. Dix lauréats ont été retenus par niveau, soit un total de 30 lauréats par établissement. Ces 120 élèves ont ainsi bénéficié d'ateliers d'écriture et de réalisation cinématographique, les préparant à présenter leurs œuvres lors du Fefik.
Par cette initiative, Deve Diasilua et son équipe espèrent semer les graines d'une nouvelle génération de cinéastes congolais, tout en valorisant le cinéma comme un outil pédagogique moderne et inclusif.
Tricya MUSANSI