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Salomon Idi Kalonda plaide pour la libération des prisonniers politiques
Le sénateur Salomon Idi Kalonda a profité de la fête de Noël, le mercredi 25 décembre, pour lancer un vibrant appel en faveur de la libération des prisonniers politiques et d’opinion en République démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée sur son compte X (anciennement Twitter), l’homme politique a exprimé sa compassion pour ceux qui, selon lui, subissent des injustices en raison de leurs positions politiques.
«En ce jour très spécial, je songe à tous ceux qui sont privés de liberté en raison de leurs opinions politiques, à l’instar de Mike Mukebayi, Seth Kikuni et tant d’autres», a écrit Salomon Idi Kalonda. Le sénateur a rappelé qu’il avait lui-même vécu une situation similaire l’année précédente, ce qui le pousse à éprouver une empathie particulière envers les prisonniers politiques et leurs familles.
M. Kalonda a également évoqué le cas de Jean-Claude Ndala Muselwa, un cadre de son parti politique Ensemble pour la République, arrêté le 21 décembre à Lubumbashi à l’issue des célébrations du cinquième anniversaire du parti. Il a dénoncé cette arrestation qu’il juge arbitraire, en appelant à une libération immédiate et sans conditions.
Ce proche de Moïse Katumbi a rappelé que militer au sein de l’opposition ne devrait en aucun cas être considéré comme un crime en RDC. «La liberté de réunion, d’opinion et d’expression y sont consacrées pour tous. Respectons-les», a-t-il insisté, appelant les autorités à garantir ces droits fondamentaux tels qu’inscrits dans la Constitution congolaise.
À travers cet appel, Salomon Idi Kalonda espère attirer l’attention des autorités sur la nécessité de respecter les libertés publiques et de favoriser un climat démocratique apaisé. Le geste du sénateur pourrait également galvaniser les efforts de l’opposition pour obtenir la libération des personnes qu’elle considère comme des prisonniers d’opinion.
L’initiative de Salomon Idi Kalonda sera-t-elle suivie d’effets ? La question reste en suspens, mais son message résonne toutefois comme un plaidoyer fort pour les droits humains en RDC.
Ézéchiel Monteirious Monteiro