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Projeté à Kinshasa, le film "Bandeko Basi" brise le silence autour de la sexualité féminine
La sexualité féminine, encore largement un tabou en RDC, s'est invitée au cœur des débats hier jeudi 10 avril, lors de la projection du documentaire "Bandeko Basi" à l'Académie des Beaux-Arts à Kinshasa.
Réalisé par la journaliste et productrice Hana Kele Hana, ce film d'une heure donne la parole aux jeunes filles de Kinshasa sur la gestion de leur sexualité. Une immersion franche et sensible dans un univers souvent réduit au silence.
"Ce film veut ouvrir un dialogue constructif sur des sujets que beaucoup préfèrent éviter. Il ne s'agit pas de choquer, mais de sensibiliser avec respect", a expliqué Hana Kele, également chercheuse en communication et en gestion des émotions.
Aux côtés du réalisateur Paul Tshisumpu, elle interroge des adolescentes issues de milieux variés. Le constat a été alarmant sur le manque d'information et les tabous qui freinent l'épanouissement des jeunes filles.
Présente à la projection, Brenda Odimba, enseignante basée en Belgique, a salué cette œuvre qu'elle juge éducative. "C'est un film qui mérite d'être vu, surtout par les jeunes. Il aborde des aspects pratiques, comme l'hygiène intime, que beaucoup méconnaissent".
Avec "Bandeko Basi", Hana Kele pose un geste fort et fait de la caméra un levier de transformation sociale.
Tricya MUSANSI