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La Grande Muraille de Chine se mue en patrimoine mondial et en terrain d'échange pour la presse internationale
Le jeudi 24 septembre, sous un soleil radieux qui baignait un ciel à la fois bleu et parsemé de nuages denses, un groupe de journalistes africains et sud-américains, participants au programme d'échange du Centre international chinois de la presse et de la communication (CIPCC), se sont lancés à la conquête de la Grande Muraille de Chine. Cette visite est une opportunité unique de découvrir l'un des plus puissants symboles de l'héritage architectural et culturel chinois.
À 60 kilomètres au nord de Pékin, la section de Juyongguan accueillait les participants avec ses tours de guet et ses escaliers abrupts. La Muraille s'imposait alors comme un immense dragon de pierres, étiré entre les montagnes verdoyantes, offrant un spectacle à couper le souffle. Les éclats de rire et les encouragements fusaient, en français, en lingala, en anglais ou en espagnol, alors que les journalistes, entre fierté et émerveillement, progressaient pas à pas sur les marches irrégulières.
Le défi physique ne tarda pas à se faire sentir. Les marches abruptes et irrégulières, flanquées de murs épais et de tours de guet silencieuses, mettaient à l'épreuve l'endurance de chacun. Certains renoncèrent à mi-parcours, tandis que d'autres, persévérants, se laissaient inspirer par la célèbre citation de Mao Zedong : "?Celui qui n'a pas gravi la Grande Muraille n'est pas un véritable homme.?" Du sommet, le panorama était à couper le souffle : des collines et des crêtes verdoyantes s'étendaient à perte de vue, tandis que la ligne de pierres serpentait jusqu'à l'horizon.
Mais la Grande Muraille est bien plus qu'un défi physique. Monument historique érigé dès le IIIème siècle avant notre ère et consolidé jusqu'au XVIIIème siècle, elle fut l'ultime rempart contre les invasions. Avec ses 21 000 kilomètres de long, elle traverse montagnes, rivières, vallées et même le désert de Gobi. Classée patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987, elle continue de séduire chaque année plus de 10 millions de visiteurs venus du monde entier. Ce jour-là, les journalistes africains ont aussi posé leurs histoires et leurs questions, se rappelant que le patrimoine, souvent oublié ou en ruines chez eux, constitue un héritage à préserver.
Après l'effort, la récompense attendait au pied de la Muraille. Les stands de souvenirs regorgeaient de porte-clés, médailles gravées et casquettes à l'effigie du monument. Chacun repartait avec un objet modeste, mais chargé de sens, une preuve tangible de l'expérience vécue et un fragment de la Chine à emporter.
Cette ascension de la Grande Muraille n'a pas été qu'un exercice physique. Elle fut surtout une rencontre avec l'histoire, un moment de partage culturel et une immersion dans la grandeur intemporelle de la civilisation chinoise.
Christian-Timothée Mampuya depuis Beijing en Chine