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À Kolwezi, Bivac, l’OCC et la Fec sensibilisent autour du nouveau programme de vérification des marchandises
* Des opérateurs économiques formés aux innovations pour garantir la qualité et la sécurité des produits
Le Bureau Veritas (BIVAC),la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et l’Office Congolais de Contrôle (OCC) poursuivent la campagne qu'ils ont amorcé récemment à Kinshasa. Campagne sur la vulgarisation de la nouvelle procédure de contrôle des importations. Du jeudi 7 au vendredi 8 août dernier, Kolwezi, chef-lieu de la province de Lualaba, a accueilli un atelier de deux jours à l’hôtel Kampya Boma.
Ces assises ont réuni plusieurs opérateurs économiques venus s’informer et se former sur les récentes évolutions du Programme de Vérification de la Conformité des Marchandises (PVCM).
Ville minière par excellence, Kolwezi connaît un flux important d’importations liées à l’exploitation et au développement industriel. Ce contexte a justifié l’organisation de cet atelier qui visait à outiller les participants sur les innovations apportées au processus de contrôle, avec l’objectif d’assurer la qualité et la conformité des produits entrant sur le territoire congolais.
Les étapes de la chaîne d’importation
Directeur technique de Bivac, Dieudonné Lukalu a présenté les différentes étapes du processus d’importation, telles que les stipule la législation rd-congolaise. Il a insisté sur la double ambition du programme, en l’occurrence : garantir que les marchandises respectent les normes imposées par la RDC et simplifier les démarches pour les opérateurs économiques.
«Les évolutions ont été enregistrées dans la procédure de contrôle avant l’embarquement. Nous voulons garantir que les marchandises importées soient conformes aux exigences de la RDC. Cette nouvelle procédure, avec ses évolutions, offre plus de facilités aux opérateurs économiques», a expliqué Dieudonné Lukalu, directeur technique de Bivac.
L'intervenant s'est appesanti sur les évolutions du processus d’inspection.Celle-ci s’effectue désormais en amont, dans les entrepôts avant le chargement des conteneurs. Ce qui améliore la fluidité logistique et réduit les coûts.
Cette réforme apporte plus de souplesse logistique, réduit les coûts de stationnement et permet une meilleure anticipation des problèmes.
Dieudonné Lukalu a insisté sur la nécessité de réduire le nombre d’Attestations de Refus d’Acceptation (ARA), souvent dues à la non-transmission du connaissement final. Il a encouragé l’utilisation de la plateforme numérique Veriates pour un meilleur suivi des dossiers.
Ces explications ont permis aux opérateurs économiques de se familiariser avec la chaîne complète d’importation, depuis l’ouverture d’une Déclaration d’Importation des Biens (DIB) sur la plateforme GUICE jusqu’à l’obtention de l’Avis de Vérification (AV), document indispensable pour le dédouanement.
VEILLER A LA sécurité alimentaire
La mission principale de l'OCC est de protéger la population, notamment en matière de sécurité alimentaire, a rappelé Patrick Kongolo, Directeur des importations de cette entreprise publique. Selon lui, l’amélioration des procédures vise à concilier exigences réglementaires et réalités économiques des entreprises.
« Le rôle de l’OCC est de garantir la sécurité alimentaire et la qualité de tous les produits qui entrent en RDC. Nous avons amélioré les procédures existantes, en tenant compte des réalités des entreprises et des opérateurs », a précisé Patrick Kongolo Diakubamba.
Cette réforme s’inscrit dans une démarche de modernisation pour sécuriser les consommateurs tout en facilitant la vie des opérateurs économiques, avec un dialogue ouvert, notamment sur la redevance de suivi de change, a relevé le chef du département de contrôle des importations à l’OCC.
Tout savoir sur le procédure
Sur le plan technique, le processus conserve ses bases : l’importateur initie une Déclaration d’Importation des Biens via la plateforme GUICE. Ce qui déclenche un ordre de contrôle transmis par l’OCC à Bivac.
Celui-ci procède à une évaluation documentaire, à une inspection physique et, si nécessaire, à des essais pour vérifier la conformité.
En cas de conformité, une Notification Préliminaire autorise l’expédition, tandis qu’un Constat de Non-Conformité impose des corrections avant toute exportation vers la RDC. L’Avis de Vérification, délivré une fois tous les documents reçus, reste le sésame indispensable pour le dédouanement.
Pour accroître la transparence et la traçabilité, une plateforme numérique, baptisée Veriates, permet désormais aux importateurs et aux exportateurs de suivre en temps réel l’évolution de leurs dossiers.
Ce nouvel outil s’inscrit dans une démarche d’accompagnement pédagogique, afin que les acteurs du commerce international puissent anticiper d’éventuels blocages et se conformer plus efficacement aux exigences réglementaires.
À travers ce type d’initiatives, la Fec, l’OCC et Bivac confirment leur engagement à moderniser et à sécuriser le commerce extérieur congolais, tout en soutenant la compétitivité des opérateurs nationaux.
Christian-Timothée MAMPUYA