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Kisangani : Patrick Muyaya appelle les jeunes à s’engager pour la défense de la patrie

Le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a appelé, samedi 3 août à Kisangani (Tshopo),  les jeunes à pouvoir s’engager pour la défense de la mère-patrie. Il leur a lancé cet appel au cours d’une conférence axée sur le thème :  » Tout pour la patrie « .

Cette conférence, animée à l’amphithéâtre de l’Université de Kisangani (UNIKIS) conjointement avec trois autres membres du Gouvernement, s’inscrit dans le cadre de la campagne d’éveil patriotique que ce dernier a débuté vendredi soir à partir de la ville de Kisangani.

Au cours de cette conférence, les membres du Gouvernement ont plus insisté sur le fait que les jeunes, avenir de pays, ne doivent pas se laisser manipuler par les réseaux sociaux.

Pour Patrick Muyaya, il fallait leur communiquer la nécessité de se lever et de comprendre les enjeux du pays, afin que chacun joue pleinement son rôle :

 » Nous avons sensibilisé les étudiants parce que ce qui nous concerne ici c’est d’abord le pays. Ce n’est pas une question qui est liée au Président de la République individuellement ou à son Gouvernement. C’est une question qui est liée à nous tous. Aujourd’hui, il est important que nous puissions soutenir notre armée dans ses efforts de relance parce que l’armée doit être en mesure de nous sécuriser, mais aussi de défendre l’unité nationale… « 

Le ministre de la Communication se dit satisfait des échanges qu’ils ont eus avec les étudiants. De leur côté, ces derniers déclarent avoir reçu ce message et promettent de se comporter en conséquence.

 » Je sais maintenant que je ne peux plus divulguer les informations, les fakes news, sans vérification. Donc, je vais juste sensibiliser les autres à ne plus utiliser les réseaux sociaux sans être informée d’une bonne manière… « , a indiqué l’étudiante Deborah Lembusu.

Le porte-parole militaire, le général Sylvain Ekenge, a, pour sa part, rassuré l’assistance de la détermination des FARDC à pouvoir reconquérir les zones occupées, quoi qu’il en coûte.

Okapi.net