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GRACE A UN FINANCEMENT DE LA BAD : Un bâtiment de la Direction de l’Économie rurale en construction
Le secrétaire général du ministère du Développement rural, Elvis Pekeyabo, a présidé la semaine dernière la cérémonie de la pose de la première pierre du bâtiment qui va abriter la direction de l’Économie rurale, un des services dudit ministère. Le directeur de cabinet du ministre d’Etat et plusieurs cadres de l’administration ont rehaussé de leur présence cette cérémonie. Les travaux sont financés par la Banque africaine de développement (BAD), à travers le projet d’appui à l’économie rurale (Proader).
Dans son mot de circonstance, le chef de projet du Proader, Michel Disomana, a, de prime abord, remercié le gouvernement pour son attention particulière sur la promotion des milieux ruraux, et la BAD pour son financement.
Pour rappel, il a cité les grandes activités réalisées par son projet cinq ans après son lancement. Il a précisé que l’objectif du PROADER est de revitaliser l’économie rurale afin de freiner l’exode rural. Un de ses domaines de prédilection est l’agriculture où il a déjà aidé les paysans à planter 10.000 ha de manioc. À côté de ces champs, ce projet a monté des usines de transformation de ces maniocs en farine panifiable et en farine de fufu. Les activités du projet sont concentrées au Kongo Central, Kwango, Kwilu, Mai-Ndombe, Kasaï Oriental, Kasaï central et Kasaï.
À ce jour, le Proader a aussi réussi à planter 2.000 ha de maïs qu’il transforme en farine de maïs grâce au partenariat conclu avec un opérateur économique privé. En plus, il a fait planter 2.000 ha de palmiers nains à Bulungu (Kwilu) qui sont transformés en huile de palme de haute qualité.
Outre l’agriculture, le Proader intervient dans le domaine des infrastructures, notamment dans le désenclavement où il construit des ponts. Actuellement, l’on dénombre 45 ponts construits dont la pontée varie entre 8 et 30 mètres linéaires. Le pont le plus long est celui construit au Kasaï central, le pont Lombelo qui mesure 30 m linéaires. Au-delà des ponts, le Proader intervient également dans la réhabilitation et l’entretien des routes de desserte agricole. La méthode dite Haute intensité de la main d’œuvre (HIMO) utilisée jusqu’à nos jours a montré ses limites. Quelques années après, les routes réhabilitées suivant cette méthode se dégradent comme si elles avaient existé pendant 50 ans. C’est pourquoi, le Proader s’est engagé avec d’autres projets pour trouver d’autres voies.
Concernant les centres multifonctionnels genre qui n’englobent jusqu’à ce jour que le foyer social, coupe et couture, l’alphabétisation et l’informatique, le Proader vient d’y apporter une nouvelle touche pour renforcer l’autonomisation des femmes. Il a, pour ce faire, ajouté le volet transformation des produits. C’est ainsi qu’à Tshela (Kongo central), il y aura dans son centre une usine de transformation d’ananas, à Gungu (Kwilu) et Kenge (Kwango) des usines pour la transformation des céréales et des légumineuses, tandis qu’à Inongo (Mai-Ndombe), il y aura une usine pour ìla transformation des poissons.
Il y aura aussi deux autres centres multifonctionnels à Kananga (Kasaï central) pour la transformation des ananas en jus d’ananas. À Mbanza-Ngungu (Kongo Central), le centre multifonctionnel va abriter une usine pour transformer les tomates en purée des tomates.
Centres de formation professionnelle et appui institutionnel
Le Proader a encore investi dans la construction des centres de formation professionnelle et technique. Ici, il sera question de construire des centres où seront formés les spécialistes qui travailleront dans les usines de transformation industrielles qui seront dotées d’équipements susceptibles de fabriquer des pièces de rechange. Ces spécialistes auront pour mission de fabriquer des pièces de rechange pour réparer ces machines si elles tombent en panne, en lieu et place de recourir aux expatriés.
Concernant l’appui institutionnel, qui est une grande composante, le chef de projet a indiqué le Proader a beaucoup fait pour le ministère du Développement rural, surtout à l’intérieur du pays. Il a cité entre autres l’appui aux inspecteurs provinciaux en les dotant des moyens de locomotion (véhicules jeep tout terrain), les équipements de bureau dans les provinces. Vingt et un (21) secteurs ont reçu chacun quatre motos. À Kinshasa, le Proader vient de financer la construction d’un bâtiment (R+3) pour la Direction de l’économie rurale. C’est l’objet de la cérémonie dont il est question ici.
Pour ce qui est de ce bâtiment dont les fonds proviennent des restes du financement de l’ancien projet d’appui au développement des infrastructures rurales (Padir), Michel Disomana a indiqué que le montant disponible permettra dans un premier temps de construire la fondation et un niveau (R+1).
Le Proader est financé par le gouvernement congolais et un prêt de la BAD.
Muke MUKE