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Envol invite la jeunesse congolaise à se désolidariser de la Fatshisphère
Envol invite la jeunesse congolaise à se désolidariser du régime actuel. À en croire, ce parti d'opposition, la Fatshisphère est caractérisée par le mensonge, la manipulation et l'illusion d'un avenir meilleur, de surcroît a montré ses limites dans la gestion publique. "La refondation du Congo", projet structurant du président national, Delly Sesanga, est prescrit comme thérapie de choc pour guérir le grabataire Congo. Tel est le diagnostic posé par Blaine Beya, président provincial de la Ligue des jeunes Kinshasa de cette formation politique, hier mardi le 30 septembre.
"À chaque action, une réaction" dit-on. La réponse du berger estampillé "opposant" à la bergère "pouvoir" ne se fait pas attendre.
Le député national, Tony Kahumbi, le politicien Steve Mbikayi et consorts sont passés à la moulinette Envol.
"J'invite toute la jeunesse congolaise à ouvrir les yeux face à la réalité du régime Tshisekedi régime marqué par le mensonge, la manipulation et l'illusion d'un avenir meilleur. Les promesses d'emplois et de redressement n'ont jamais été tenues, et la jeunesse demeure abandonnée, livrée à elle-même. Face à cet échec manifeste, il est temps pour nous, jeunes congolais, de nous désolidariser de ce système, de rompre avec la démagogie et les discours sans lendemain", a fait savoir Blaise Beya.
LA PRISE DE CONSCIENCE
Ce cadre d'Envol a indiqué que le changement commence par la prise de conscience.
"Soutenons le projet de la refondation du Congo, porté par l'honorable Président Delly Sesanga. Un projet sincère, structuré, qui place la jeunesse au cœur de la reconstruction nationale, et qui incarne l'espoir d'un Congo nouveau, fondé sur la vérité, la justice sociale et l'action concrète. Le changement commence par notre prise de conscience. L'heure est venue de choisir l'avenir", a-t-il dit en substance.
UN APERÇU GÉNÉRAL DES DIFFICULTÉS DU POUVOIR DEPUIS 2019
Pour être précis, il a égrené la liste des difficultés qui émaillent la vie depuis 2019, dans plusieurs secteurs: "Chômage massif et absence d'opportunités, malgré les promesses d'emplois massifs pour les jeunes, le chômage reste endémique ; peu d'initiatives concrètes ou durables pour insérer les jeunes diplômés sur le marché du travail ; beaucoup de jeunes diplômés finissent dans le secteur informel ou comme "Wewa" (motards taxis, winner).
Pour la formation et éducation ; il y a la qualité de l'éducation toujours faible dans plusieurs régions ; l'accès limité à la formation professionnelle adaptée au marché du travail ; l'insuffisance de soutien aux jeunes chercheurs et étudiants.
Quant aux promesses non tenues ; on peut retenir le programme des 100 jours où peu de retombées sont visibles sur la jeunesse : le projet de banque pour jeunes entrepreneurs n'a pas atteint l'impact attendu ; des annonces récurrentes de création d'emplois, sans suivi concret ni résultats mesurables ; le manque d'espace pour l'expression politique et sociale ; des jeunes souvent instrumentalisés à des fins politiques, mais rarement écoutés dans les décisions stratégiques.
Pas seulement. On relève aussi l'insuffisance de politiques inclusives pour les jeunes dans la gouvernance locale ou nationale ; la détresse sociale et insécurité ; la pauvreté croissante ; l'enrôlement de certains jeunes dans des groupes armés, faute de perspectives, ainsi que la drogue, délinquance et migration clandestine deviennent des échappatoires.
Lors d'un meeting tenu le samedi 27 septembre à Kinshasa, Delly Sesanga a lancé un avertissement sans équivoque au président Félix-Antoine Tshisekedi et à son entourage.
L'opposant a dénoncé toute velléité de révision constitutionnelle visant à ouvrir la voie à un troisième mandat. S'exprimant en lingala devant ses partisans, Delly Sesanga a relié la crise sécuritaire persistante dans l'Est du pays aux ambitions politiques prêtées au camp présidentiel.
Gloire BATOMENE