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Face à la situation alarmante sur le terrain : La RDC réclame des sanctions sévères à l’endroit des Rwandais
La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie a, lors de son point d’information au Conseil de sécurité des Nations unies, appelé le Conseil à prendre des mesures fermes, en imposant des sanctions ciblées contre les individus rwandais au sommet de la chaîne de commandement, impliqués dans le soutien au M23.
Thérèse Kayikwamba Wagner a fait savoir que les rapports mettent en lumière leur rôle direct dans les attaques contre le territoire congolais, y compris sur des camps de déplacés internes, et leur coordination avec des groupes armés.
» Nous demandons donc que ces sanctions incluent des interdictions de voyage, des gels d’avoirs et des mesures économiques, afin de mettre un terme à cette ingérence déstabilisatrice qui menace la paix et la sécurité régionales« , a déclaré la cheffe de la diplomatie congolaise.
Elle estime que le Conseil de sécurité doit réaffirmer, avec force, les principes fondamentaux qui constituent le socle du patrimoine du multilatéralisme national : la justice, la redevabilité, et la paix. La RDC est une nation éprise de paix. » Nous avons fait le choix du dialogue, le choix du multilatéralisme et le choix du respect du droit international. Mais nous ne pouvons accepter que notre souveraineté et notre intégrité territoriale soient sacrifiées sur l’autel de l’inaction et de l’impunité« , a dénoncé Thérèse Kayikwamba.
Trois obstacles au processus de Luanda
À New-York, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères a tenu à apporter une clarification devant ce Conseil concernant les véritables obstacles qui freinent le processus et l’adoption du projet d’Accord de paix, proposé par la médiation angolaise. Il s’agit du plan harmonisé pour la neutralisation des FDLR et le désengagement des forces. Elle est d’avis que pour que ce processus ait du sens, il est impératif de mettre en oeuvre concomitamment les deux volets. Aussi, le Rwanda rejette toute clause de responsabilité dans un éventuel accord de paix, ce qui soulève de graves interrogations sur la sincérité de son engagement envers la paix. Enfin, la RDC réaffirme la nécessité impérative d’un mécanisme de justice régional, pour répondre aux violations flagrantes du droit international commises depuis la résurgence du M23 en 2022.
Ainsi, le Rwanda refuse-t-il catégoriquement l’inclusion de toute disposition visant à intégrer ce mécanisme dans l’accord de paix actuellement en discussion. Ce refus obstiné dévoile, sans ambiguïté, l’intention du Rwanda d’échapper à la lumière de la justice, a-t-elle fait remarquer.
Enfin, Thérèse Kayikwamba a fait savoir que la RDC réitére son appel à un soutien substantiel pour ce programme, face aux défis posés par les groupes armés étrangers.
Il est essentiel que chaque pays de la région prenne ses responsabilités, comme le fait la RDC, en mettant en place des mécanismes nationaux pour gérer les groupes armés sur leur propre territoire, afin qu’ils retournent dans leur pays d’origine, a-t-elle conclu.
Mathy Musau