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RDC: Membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, un mandat chargé d’enjeux et d’attentes
C’est un retour remarqué pour la République démocratique du Congo sur la scène diplomatique internationale. À l’issue de la 73ème séance plénière de la 79ème Assemblée générale des Nations unies, tenue le mercredi 04 juin à New York, le pays de Patrice Emery Lumumba a été élu membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2026-2027. La RDC a recueilli 183 voix sur 187 votants, un score qui témoigne d’un large soutien international.
Cette élection marque la troisième entrée du géant d’Afrique centrale dans cet organe stratégique chargé du maintien de la paix et de la sécurité mondiales, après des mandats en 1982-1983 et 1991-1992.
Dans la foulée de cette élection, le Prix Nobel de la Paix 2018, le Dr Denis Mukwege, a salué ce retour, tout en appelant les autorités congolaises à saisir cette opportunité pour relancer le processus de justice transitionnelle et lutter contre l’impunité qui gangrène l’Est du pays depuis trois décennies.
«Cette élection offre aux autorités congolaises une occasion historique de faire avancer la mise en œuvre de la justice transitionnelle, notamment l’établissement d’un tribunal pénal international pour le Congo», a réagi le Dr Mukwege dans un message publié sur son compte X.
Alors que le pays s’apprête à siéger de nouveau dans cet organe décisionnel aux côtés des cinq membres permanents Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie et de dix autres non permanents, les attentes internes sont immenses.
Quatre autres pays élus
Outre la RDC, quatre autres pays ont été élus pour ce mandat 2026-2027 : le Libéria, le Bahreïn, la Colombie et la Lettonie. Ils remplaceront dès le 1er janvier prochain l’Algérie, le Guyane, la République de Corée, la Sierra Leone et la Slovénie. Ils rejoindront ainsi les cinq membres non permanents déjà en poste : le Danemark, la Grèce, le Pakistan, le Panama et la Somalie.
Bien que privés de droit de veto, les membres non permanents occupent des positions stratégiques dans la gestion des crises internationales. Ils président des comités de sanctions, dirigent des débats cruciaux et servent de relais pour des coalitions transrégionales.
«que ce mandat serve d’abord les intérêts des citoyens»
Pour Kinshasa, ce retour intervient dans un contexte national tendu et à l’heure où la communauté internationale reste préoccupée par les violences persistantes dans l’Est de la RDC. Le Dr Mukwege a rappelé l’urgence de replacer les aspirations des Congolais au cœur de l’action publique : « Après trois décennies de massacres, de violences sexuelles et de déplacements massifs, il est impératif que ce mandat serve d’abord les intérêts des citoyens», a-t-il insisté.
Les autorités congolaises, qui assurent vouloir capitaliser leur expérience passée, auront la lourde charge de faire entendre la voix de l’Afrique centrale au sein de cette arène diplomatique où se négocient quotidiennement des équilibres précaires.
Jérémie ASOKO