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Contrairement au rapport de la Cour des comptes d’octobre 2024 : Nicolas Kazadi a baissé à 10% les paiements en urgences hors dépenses sécuritaires
Les données comptables de la Banque centrale, renseignées par son système informatique, sont infalsifiables. Elles renseignent qu’en 2023, le total des dépenses directement contrôlées par le Ministre des Finances s’élève à 22.864 milliards (mds) CDF, pour un budget général total exécuté de 29.607 mds.
Selon les mêmes données comptables, sur ce total, 4.189 mds ont été exécutés en procédure d’urgence, soit 18 % de 22.864 mds. Le reste des dépenses de l’exercice correspond aux dépenses des projets financés sur ressources extérieures, gérées selon des procédures spécifiques en dehors de celles directement contrôlées par le Ministre des Finances.
Toutes ces données sont disponibles depuis la clôture de l’exercice 2023.
Lorsque la Cour des Comptes, dans son rapport provisoire paru en octobre 2024 sur le contrôle de l’exécution de la loi de Finances pour l’exercice 2023, affirme que les dépenses en procédure d’urgence se sont élevées à 15.132 mds, montant qu’elle compare au total du budget exécuté de 29.607 mds, la Cour se méprend à double titre. D’abord sur le dénominateur : le montant effectivement exécuté par le Trésor à travers le Ministère des Finances ne s’élève qu’à 22.864 mds et non 29.607 mds (ce dernier montant comprend également les dépenses sur ressources extérieures).
Quant au numérateur ; le montant réel des dépenses effectuées par le Ministre est celui renseigné par la comptabilité de la Banque centrale et pas autre chose.
Le même rapport de la Cour des Comptes tente de désorienter l’opinion à travers des chiffres manipulés sur les statistiques de la dette intérieure. Le rapport oublie volontairement que les montants payés aux pétroliers au titre du manque à gagner relèvent de la dette intérieure et ont représenté plus 219 millions de dollars payés en 2023 et 433 millions en 2022. Il en est de même des frais financiers payés à la BCC. Ces deux catégories de dette intérieure ne passent pas par le processus de certification habituel à travers la DGDP, mais plutôt par une certification faite sous l’égide du Ministère de l’Economie pour les pétroliers et de la Direction du Trésor pour les frais financiers dus à la BCC.
Interrogée par des journalistes sur les progrès réalisés dans le secteur des finances publiques depuis l’investiture de son gouvernement, la Première Ministre, vraisemblablement induite en erreur, va parler d’une réduction des dépenses en procédure d’urgence, qui selon elle seraient passées de 32% à un peu mois de 10%. Elle présente ces chiffres non avérés comme indicateur d’amélioration de la gouvernance financière, chiffres contredits par la comptabilité de la BCC et le dernier rapport du FMI. En effet, le Fonds Monétaire International affirme que si on enlève les dépenses d’urgence liées à la sécurité qui représentent près de 8 %, il apparait que les dépenses en procédure d’urgence hors urgences sécuritaires sont de l’ordre de 10 %, c’est-à-dire conformes à la norme internationale établie en matière de finances publiques.
«Vraisemblablement, la Cour des Comptes ne sait plus compter et l’opposition est incapable de lire les rapports du FMI et de la BCC. Si elle les avait lus, cela lui éviterait la honte de faire des affirmations vides de sens» peut-on lire sur les réseaux sociaux parmi les nombreuses réactions des internautes aux multiples attaques des personnalités politiques de l’opposition contre Nicolas Kazadi.
Comment la Cheffe du gouvernement peut-elle se laisser induire en erreur sur une question aussi simple, et afficher une telle ignorance sur des données issues d’une comptabilité infalsifiable ?
Comment et pourquoi la Cour des Comptes peut-elle commettre un faux en écriture et tenter d’induire tout un peuple en erreur?
La réponse à ces questions se trouve peut-être dans la manière dont les acteurs politiques, dont ceux de l’opposition, se sont délectés de ces informations et croyaient avoir trouvé un sujet pour déstabiliser la majorité mais surtout pour enterrer définitivement celui qui apparaît de plus en plus comme l’homme à abattre par tous les états-majors politiques car étant l’un des rares politiques congolais à être solidement défendu par la vérité des faits et la clarté de ses résultats, face aux diverses campagnes de dénigrement dont il fait l’objet depuis plusieurs mois.
S’exprimant le mercredi 17 octobre à l’Assemblée Nationale durant la plénière portant sur la reddition des comptes de l’exercice budgétaire 2024, le député national UDPS élu de Kasongo-Lunda, Flory Mapamboli va littéralement administrer une leçon de finances publiques au gouvernement et à l’opposition, encouragé à poursuivre son allocution par le Speaker de la Chambre Basse au-delà du temps imparti, car jugée «intéressante» :
«Le rapport présenté par la Cour des Comptes laisse apparaître les dépenses en urgences de l’ordre de plus de 15 mille milliards CDF. On parle de chiffres. 15 mille milliards CDF sur 22 mille milliards CDF du total des dépenses ordonnancées par le Ministre des Finances (Nicolas Kazadi) en 2023, ce qui signifie que seuls 7 mille milliards CDF ont été payés en procédure standard, alors que les rémunérations qui sont toujours payées en procédure standard représentent 7 mille 500 milliards CDF. À quoi on joue ?
Les dotations de l’Assemblée Nationale, les dotations du Sénat, sont toujours payés en procédure standard. Les rétrocessions aux régies (DGI, DGDA, DGRAD) sont toujours payées en procédure standard. Les allocations à la Cour des Comptes sont toujours payées en procédure standard. Que cela veut dire ? Qui est-ce qu’on veut salir ?»
En conclusion, on assiste de plus en plus à une banalisation de la politisation à outrance des organes de contrôle en République Démocratique du Congo. Des rapports orientés politiquement, des fake news sorties d’institutions censées protéger la vérité, le silence complice de la majorité des «élites» politiques et de la société civile, bref la matérialisation d’une mafia politico-financière prête à tout pour se maintenir.
C’est encore et toujours la mafia financière qui résiste face au vent de changement insufflé par le Président Félix Tshisekedi, défendu par Nicolas Kazadi à travers ses réformes courageuses visant à engager l’administration et le pays tout entier dans un élan de bonne gouvernance, en mettant en place des outils de transparence à tous les niveaux et en renouant les relations avec les institutions internationales, notamment le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, afin de rendre au pays sa crédibilité et attirer davantage d’investisseurs pouvant accompagner son Programme visant à améliorer substantiellement les conditions de vie de 100 millions de congolais dont près du deux tiers (2/3) vivent en dessous du seuil de pauvreté, le pays lui-même étant classé dans le top 5 des plus pauvres du monde et des pays avec le taux de malnutrition aiguë le plus élevé.
Depuis le départ du gouvernement de Nicolas Kazadi en juin 2024, le pays renoue progressivement avec les contreperformances. Durant ces deux derniers mois consécutifs, les régies financières sont en dessous de leurs assignations. Si la situation cumulée depuis janvier 2024 laisse apparaitre un dépassement des assignations de 10 %, ce n’est que grâce aux performances d’avril 2024 faites sous la direction du Ministre Kazadi. Pendant qu’on nous vante des réformes imaginaires dans la gestion de la paie, nous assistons pour la première fois depuis ces 4 dernières années à la résurgence des mouvements de grève au sein de la fonction publique, dans l’éducation et dans le secteur de la santé notamment.
Les réformes et performances de Nicolas Kazadi ont soulevé des ennemis qui voyaient à travers ces différentes actions une réelle menace pour leurs activités de la Mafia Financière et les pratiques vielles de plusieurs décennies qui consistent à voler l’État congolais des milliards USD de taxes et impôts avec la complicité des personnalités haut placées. Mais les performances de Nicolas Kazadi ne se sont pas arrêtées aux finances publiques. Faisant son entrée dans l’arène politique comme candidat député national et provincial dans le territoire de Miabi au centre du pays, il réussit l’exploit d’être le mieux élu de la République dans l’espace grand Kasaï, mais aussi le mieux élu des candidats de son parti, l’UDPS, à l’échelle nationale. Un fait qui n’est pas anodin et qui ne laisse pas indifférents les prestidigitateurs habituels de la politique congolaise au sein de la classe dirigeante. Il s’est donc créé une animosité parmi les politiciens véreux qui vont ainsi orchestrer une campagne de diabolisation contre lui dans l’affaire dite «des forages et lampadaires» pour obtenir son départ à la tête des finances publiques et son inculpation pour détournement des fonds alloués à ces deux projets sans le moindre début de preuve, ni simple indice. Jeté en pâture par certains médias, il sera entendu puis complètement blanchi par la justice après des enquêtes et auditions qui vont durer plusieurs mois.
Sentant un retour en force de celui dont le travail est plébiscité par tous, partenaires financiers et techniques, investisseurs, opérateurs économiques, fonctionnaires, et même par le Président Tshisekedi qui l’a publiquement soutenu en déplorant ces diffamations répétées de la Mafia Financière contre cet honnête serviteur de l’État dont le péché n’est que d’avoir travaillé à mettre fin au coulage des recettes publiques, cette mafia et ses complices parmi les hauts placés du régime multiplient systématiquement des accusations infondées et manipulent à leur guise les institutions de contrôle qui s’adonnent aux calomnies tout en se montrant impuissantes vis-à-vis des protégés de cette dernière, et ce malgré les multiples preuves les incriminant. CP