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La monoparentalité au coeur des débats initiés par la Jeune Chambre Internationale
Pourquoi y a t-il plus de femmes cheffes que d’hommes chefs élevant seul le ou les enfants dans le monde? L’existence des familles dite monoparentales a été au centre des débats dans le cadre de la 2ém édition du dialogue inter genre, organisée le week-end dernier par la structure Jeune Chambre Internationale/RDC.
Quelles sont les causes et conséquences de la monoparentalité? Plusieurs participants ont, à cet effet, donné leurs points de vue sur ce sujet de société dont le pourcentage ne cesse de croître dans plusieurs pays du monde, notamment la République Démocratique du Congo.
Ils ont fait savoir que les causes de l’existence familles monoparentales sont multiples et viennent aussi bien de l’homme que de la femme. Il s’agit notamment de la mort d’un des deux conjoints, des violences conjugales issues du comportement de certains hommes irrespectueux envers leurs femmes, qui poussent ces dernières à mettre un terme à la relation amoureuse, et partir avec les enfants ou l’enfant.
« MÈRE SOLO N’EST PAS UNE FEMME LÉGÈRE »
S’exprimant en visio-conférence depuis la Belgique, Amina Lutumba a insisté en faisant savoir au grand public qu’une « mère solo n’est pas une femme légère ». Maman Solo en vraie vie, mme Lutumba travaille sur la vulgarisation du statut de la « Cheffe » de famille dite monoparentale » et milite pour le respect de ses droits et ainsi que ceux de sa famille à l’internationale.
Johanna Kamala et Irène Ngiausi ont, de leur côté, épinglé notamment l’aspect information, communication dans les couples, pour éviter les disputes et incompréhensions qui sont à la base de certaines ruptures. La limitation à poser certains actes de la part du parent solo, l’accumulation des rôles (père-mère), la solitude de l’enfant sont quelques conséquences de la monoparentalité qu’elles ont évoquées.
PARENT SOLO N’EST PAS L »ÉCHEC »
Par ailleurs, les panelistes ont insisté sur le fait que la monoparentalité ne veut pas forcément dire « échec » de la vie. Parmi les pistes de solutions les participants ont insisté sur le fait qu’il faut beaucoup plus se focaliser sur ce qui vous unit au lieu de ce qui vous désunit, dialoguer constamment.
Belinda Dongo, présidente de la Jeune Chambre Internationale/RDC a fait savoir qu’elle a choisi ce sujet parce la situation actuelle des familles dite monoparentales est en pleine augmentation en RDC, avec un nombre important de foyers où on trouve plus des femmes cheffes que d’hommes chefs élevant seul le ou les enfants.
« Avec une sexualité très libéralisée, notre pays fait face à une situation inédite qui pourrait entrainer une division entre le genre et la destruction totale de la famille classique telle que nous la connaissons. Il a été donc important de discuter autour du sujet pour amorcer en partenariat avec la structure Maman Solo en Top que dirige Amina Lutumba, le plaidoyer aupres des institutions étatiques et spécialisées du pays », a-t-elle souligné.
L’activité a pris fin avec l’adhésion de Caroline Norah Pindi comme nouvelle ambassadrice de la Jeune Chambre Internationale/RDC. Elle rejoint Amina Lutumba Ndoy et le coach Paul Martin Mutanda dans cette fonction d’ambassadeurs JCI/RDC.
Organisée en juillet dernier, la première édition du dialogue inter avait parlé de la compréhension du genre, source de conflits entre l’homme et la femme et comment arriver à une entente parfaite et une vie harmonieuse entre les deux sexes aussi bien dans la société que le couple. Abondance MASAKA/Stagiaire