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La Fondation Pakadjuma Résilience se lance dans l’accompagnement des enfants scolarisés
La « Fondation Pakadjuma Résilience » se lance dans l’accompagnement scolaire des enfants de ce site défavorisé dans la commune de Limete.
Aussi, a-t-elle procédé hier lundi 3 octobre, à la distribution des kits scolaires dont des livres de calcul, de français, des cahiers, des cartables, des stylos… aux élèves de l’école Notre Père, au quartier mieux connu sous le nom de Kawele. Deux jours plus tôt, soit le samedi 1er octobre, la Fondation Pakadjuma Résilience a posé le même acte au profit des écoliers de l’EP Meregie à Pakadjuma, à la grande satisfaction des enfants et de leurs parents.
A l’école Meregie, la remise des kits scolaires a eu lieu au cours d’une séance de sensibilisation axée sur le thème « Accompagnons les enfants« , en présence des femmes et des enfants de ce coin défavorisé de la commune de Limete.
« Nous accompagnons le Chef de l’Etat dans la gratuité de l’Enseignement de base. Et cette gratuité ne doit pas seulement être quantitative, mais aussi qualitative. Surtout par rapport aux fournitures scolaires et à certains frais exigés dans les écoles. C’est pourquoi, nous sommes là pour accompagner ces enfants tant des écoles publiques que privées à travers des kits et des frais scolaires. Nous les accompagnons aussi à travers une sensibilisation inclusive. C’est-à-dire qu’en même temps, nous encourageons les parents à envoyer les progénitures à l’école. Et aux enfants, nous leur demandons simplement d’aller à l’école. Nous sollicitons pour ce faire, un appui au niveau national en vue de mener à bien toutes nos actions« , a déclaré Me Eliane Kibubi, coordonnatrice de la « Fondation Pakadjuma Résilience« .
Tous à l’école
L’occasion a été propice pour le numéro 1 de Pakadjuma Résilience d’encourager les parents à envoyer leurs enfants à l’école. « Tous les enfants doivent aller à l’école, y compris ceux de Pakadjuma. C’est un droit. Je vous encourage à envoyer vos enfants à l’école, garçon ou fille indistinctement. Car, cela est important pour leur avenir« , a-t-elle conseillé aux femmes présentes à la manif.
Changer l’image de la jeune fille de Pakadjuma
Parmi ses défis, la Fondation Pakadjuma résilience cite le changement de l’image de la jeune fille de ce quartier précaire que d’aucuns considèrent à Kinshasa comme une véritable « pépinière » de filles de joie. « L’image de la jeune fille de Pakadjuma est celle d’une professionnelle de sexe, exerçant le commerce de sexe à un prix dérisoire« , a-t-elle déclaré non sans pincement au cœur.
« Cette image doit changer. Notre combat, c’est d’élever le niveau de cette jeune fille, en réduisant notamment, le taux élevé d’analphabétisme et d’ignorance. Elle doit comprendre le bien-fondé de l’école et réaliser que l’éducation va la valoriser et lui permettre de redorer son image« , a lâché Eliane Kibubi.
La Fondation Pakadjuma résilience invite les femmes et les jeunes filles à participer gratuitement à la formation d’alphabétisation et d’entrepreneuriat qui sera lancée incessamment.
« Selon certaines sources, on estime que 80% des habitants de Pakadjuma sont analphabètes. Parmi eux, près de 65% sont des jeunes. Et 45% sont les filles« , a-t-elle fait savoir.
A l’heure où les autorités militent pour une meilleure représentativité de la gente féminine à des postes de responsabilité, au moment où des femmes occupent de hautes fonctions au Gouvernement à l’instar du vice-Premier ministre, de la ministre d’Etat ou même de la Gouverneure de la Banque centrale du Congo… les filles de Pakadjuma devraient aussi être préparées à assumer d’importantes charges dans le futur. C’est aussi à cela que s’attelle la Fondation Pakadjuma Résilience. Aimé TUTI/CP