Dernière minute
Société
"Mobali oyo asalaka baboyaka ye te !" entendez ''L'homme qui travaille, on le quitte pas''. La rue met en scène l'homme et la femme, particulièrement dans le cadre des relations qui les unissent. Il s'agit ici, pour l'homme du travail sans lequel il ne vaut aucun penny devant la femme. Que…
Culture
Forum éco
Caricature
Enjeux de l’heure
* Le deuxième rendez-vous fixé pour ce vendredi.
Le ministre d’État en charge de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, a été entendu ce mardi 3 juin 2025 par le Procureur…
Étranger
CGTN Français et BFM Business ont réalisé une émission spéciale intitulée « Le monde bouge, quelles opportunités pour la relation économique Chine-Europe ? », dans laquelle des invités ont discuté…
Nation
En Ituri, des combats ont opposé depuis le 27 mai dernier sur le littoral du lac Albert les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) aux miliciens de la Convention…
« La contraception constitue un moyen le plus sûr de prévenir les grossesses non désirées »
« La contraception constitue un moyen le plus sûr de prévenir les grossesses non-désirées chez toutes les femmes en âge de procréer en général, chez les adolescentes et jeunes en particulier« . Ce sont les propos du ministre de la Santé publique, le lundi 26 septembre à Kinshasa, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la contraception sous le thème : «Accès à une contraception saine et adaptée pour tous en République démocratique du Congo».
Jean-Jacques Mbungani a rappelé l’objectif de la campagne mondiale annuelle qui est de mieux faire connaître la contraception à chaque personne se trouvant dans le besoin et surtout de permettre aux femmes de faire de choix éclairé en matière de santé génésique avec espoir que chaque grossesse soit voulue et programmée.
Pour le Dr Mbungani, cette célébration coïncide avec un triple événement à savoir la proclamation des engagements de notre pays en faveur de la planification familiale d’ici à 2030, la vulgarisation du nouveau Plan stratégique de la planification familiale 2021-2025 et la célébration de la Journée mondiale de la contraception. « Et ceci constitue pour nous, l’occasion de faire connaître les nombreuses avancées dans le domaine de la planification familiale ainsi que les valeurs fondamentales d’intégrité et de professionnalisme dans les services de planification familiale en RDC».
«Notre pays reste à ce jour, l’un des pays à forte mortalité maternelle estimée à 693 pour 100.000 naissances Vivantes. La contraception constitue le moyen le plus sûr de prévenir les grossesses non désirées chez toutes les femmes en âge de procréer en générale, chez les adolescents et jeunes en particulier. Et réduire les morts de 30% de la mortalité maternelle. Cependant les besoins non satisfaits restent élevés soit 28% pour toutes les femmes en âge de procréer, 33,2 pour les 15 à 19 ans et 32,3% pour les 20 à 24ans», a- fait savoir Jean-Jacques Mbungani.
Pour sa part, le représentant du fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Dr Eugène Kongnyuy, a au nom des partenaires techniques et financiers, fait une breve historique de cette journée inaugurée depuis 2007 et célébrée le 26 septembre de chaque année. « Elle est un motif de réflexion sur les interventions menées pour la promotion de la planification familiale, assurer la réduction de grossesses non désirées. »
D’après Eugene Kongnyuy, le rapport annuel de la population mondiale a montré qu’en 2020, 121 millions de grossesses sont celles non désirées soit 331 milles par jour et 13.800 des avortements non sécurisés.
Malgré les efforts, poursuit-il, le nombre de grossesses restent élevé, d’où la nécessité de d’amplifier la promotion de droits sexuel et reproductif pour améliorer la capacité des femmes et des filles à planifier leurs grossesses.
Le numéro 1 de l’UNFPA a signifié qu’en RDC la mortalité maternelle est très élevée suite à de nombreuses grossesses précoces, trop rapprochées et trop tardives. Et ceci doit être combattu par les méthodes concentraceptive moderne.
Selon l’enquête Mics de 2018, 22,7% de femmes ont de besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Tricya MUSANSI