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Au cours d’une conférence de presse hier, Le CNPAV affirme : « Près d’1 milliard USD du Trésor détourné de janvier à juin 2024 dans différents dossiers de corruption »
Le Consortium » Le Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) a lancé, hier mardi 30 juillet à Kinshasa, son premier numéro du bulletin « Kanyaka-Rushwa », entendez » corruption » en lingala et swahili. Cette publication trimestrielle recense les différents cas de corruption signalés à travers le pays. Exception faite du présent numéro qui concerne les six premiers mois de l’année 2024.
D’après le CNPAV, tous les cas de corruption et actes assimilés relevés dans ce premier numéro de « Kanyaka-Rushwa » – de mandats électifs acquis sur fond de corruption à l’Assemblée nationale, sanctuaire de la démocratie à celui de la corruption en passant par la patate chaude de près de 700 millions USD autour de la carte d’identité nationale- équivalent à près d’un milliard de dollars américains.
Ce bulletin se veut être un livre blanc qui répertoriera dorénavant les différents cas de corruption en RDC dans le but de combattre ce fléau. À travers ce bulletin, le CNPAV souhaite éveiller les consciences des dirigeants à tous les niveaux afin de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la gouvernance du pays et arrêter l’hémorragie dont souffre le Trésor public congolais à la suite de ces cas de corruption.
« L’idée n’est pas seulement de documenter les cas de corruption, mais aussi d’attirer l’attention des autorités et de formuler des recommandations pour améliorer la gestion. Vous verrez que dans le numéro que nous avons publié aujourd’hui, plusieurs cas de corruption connus sont cités, allant de la passation des marchés à la corruption au sein de l’Assemblée nationale, qui est censée contrôler l’action du gouvernement. Nous avons mentionné de nombreux cas de corruption tout en soulignant les différentes irrégularités. L’objectif est également de faire des recommandations au gouvernement afin qu’il prenne des décisions adéquates« , a expliqué Jimmy Kande, ajoutant que l’idée derrière, c’est également de » lutter contre la culture d’impunité et d’oubli « .
Compte tenu de la profusion des cas signalés, le CNPAV note que le ferme engagement du Président de la République, lors de son investiture le 20 janvier 2024, à savoir » ne pas reproduire les erreurs du passé » est loin de se réaliser.
Pour le consortium, toute la lumière doit être faite sur chacune de ces affaires, et que les coupables soient sévèrement punis.
Didier KEBONGO