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La compassion, caractéristique primordiale de la paix sociale
La compassion est une vertu qui procure la paix sociale. Economiqte de formation, l'évangéliste Colin Nzolantima en est convaincu. D'où, exhorte-t-il les croyants et autres hommes de bonne volonté à l'expérimenter au quotidien.
En 1998, dans certaines églises recensées, les dîmes perçues étaient d’environ 1,2 milliards de dollars. Mais, 80% de ce montant soit 1 milliard USD étaient investis dans les infrastructures des bâtiments. Moins de 1% pour la mission et l’évangélisation.
L’évangéliste sud-africain Erlo Steegen (livre «Réveil au milieu des Zoulous»), a travaillé 20 ans avec des zoulous, en améliorant leurs conditions de vie. Ils avaient plus de 20.000 avocatiers, des fermes, des vergers, des centres de santé, des écoles et des universités. Dieu a multiplié au centuple leur travail. A ce jour, ils nourrissent tous les jours 1500 personnes avec leurs productions.
LES COMMANDEMENTS DE DIEU
«Peut-être lorsque l’Eternel ton Dieu t’auras béni, le chemin sera-t-il trop long pour que tu puisses transporter ta dîme, à cause de ton éloignement du lieu qu’aura choisi l’Eternel, ton Dieu, pour y faire résider son Nom. Alors, tu échangeras ta dîme contre de l’argent, tu serreras cet argent dans ta main, et tu iras dans le lieu que l’Eternel ton Dieu aura choisi". "Là tu achèteras avec l’argent tout ce que tu désireras, des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l’Eternel ton Dieu, et tu te réjouiras toi et ta famille. Tu ne délaisseras point le lévite, … l’étranger, l’orphelin et la veuve, et ils mangeront et se rassasieront, afin que l’Eternel, ton Dieu, te bénisse dans tous les travaux que tu entreprendras de tes mains". Deutéronome 14.21-29
L’IMPORTANCE DE LA COMPASSION DANS UNE NATION
Dieu en instituant la compassion par les dîmes (impôt 10%) et les offrandes (taxes), c’est pour recevoir de Sa Main ce qu’Il nous a réservé. Nous devons nous investir dans la production agricole et à la transformation. Cela permet l’abondance et l’autosuffisance alimentaire. C’est le fruit d’un travail agricole soumis à Dieu, et qui permet de secourir nos compatriotes et créer la prospérité.
Malheureusement, nos dimes et offrandes, ne se multiplient plus au centuple, car elles proviennent des aides extérieures, d’emprunt, de la mendicité, du vol, de la corruption. La pauvreté s’accentue dans nos communautés religieuses, malgré toutes les collectes et les déclarations prophétiques.
Les nations, malgré les prélèvements des impôts et des taxes, croupissent toujours dans les dettes et des catastrophes qu’elles ne peuvent endiguer.
Les entreprises, malgré des actions sociales, sont exposées à des faillites et toutes sortes de calamités. La population qui croupit dans la misère, pense que le fait de se dépouiller de ses avoirs pour «la Gloire de Dieu», elle sera bénie.
Dans ce passage, les dîmes et offrandes pouvaient être données à nos membres de familles (toi et ta famille) pour qu’ils ne soient pas dans la disette. Jérémie 1 :16 «Je prononcerai mes jugements contre eux, à cause de toute leur méchanceté, parce qu’ils m’ont abandonné et ont offert de l’encens à d’autres dieux, et parce qu’ils se sont prosternés devant l’ouvrage de leurs mains». Dans nos moments difficiles, l’aide d’un frère est un parfum de bonne odeur.
PAS D’INDIGENTS DANS LA SOCIETE
Plusieurs responsables religieux, politiques et socioéconomiques ont travaillé durement pour secourir leurs concitoyens. Mais souvent nous les abandonnons dans leurs misères. Aucun acte de reconnaissance, ni de gratitude. Des contributions inattendues leur permettront de glorifier le Seigneur, pour Sa Fidélité. C’est notre responsabilité de prier et d’obéir aux instructions de Dieu. Les bâtiments ne sont pas plus importants que le bienêtre de nos frères.
A l’époque de Néhémie, au chapitre 13, les lévites avaient abandonné leurs fonctions, car ils n’étaient plus rémunérés. C’est en ce moment que Malachie 3 «Apportez à la maison du Trésor vos dimes et vos offrandes…» a été annoncé. Dans la Maison du Trésor se trouve les lévites (les sacrificateurs, les magistrats, les fonctionnaires, les portiers et les chantres), les veuves, les orphelins, les étrangers, les indigents. Car, il y avait toujours de la provision en abondance.
David dit, 1 Chroniques 29.14 «Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t’offrons». Pour recevoir de l’Eternel, il faut garder Ses commandements. L’égoïsme, la méchanceté, l’injustice, la corruption et la cupidité sont ancrés dans nos cœurs.
Esaïe 59,2 «Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu». Esaïe 58 nous enseigne le vrai jeûne, le service à l’Eternel «partage ton pain avec celui qui a faim, fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile, si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. Alors ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement ; et ta justice marchera devant toi, et la Gloire de l’Eternel t’accompagnera».
Dans Actes 4.32-35, il n’y avait pas d’indigents au milieu d’eux. Dans la parabole du bon samaritain, l’indifférence du sacrificateur et du lévite illustre la situation actuelle de l’indifférence des communautés religieuses et des gouvernants à la misère du peuple.
Le samaritain ou la société civile qui manifeste de la compassion envers son prochain et des personnes victimes de la société. La compassion consiste à aimer Dieu de tout son cœur, et à aimer son prochain comme soi-même. C’est la seule clé du développement que Néhémie avait appliquée pour réussir.
(Une tribune de Colin Nzolantima)