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Pourquoi les nations devraient renoncer/réduire leur endettement?
(Par l'évangéliste et économiste Colin Nzolantima)
Evangéliste et économiste, Colin Nzolantima s'interroge sur l'endettement, voire le surendettement dont sont victimes plusieurs nations. Il les exhorte à renoncer voir réduire leur endettement.
«Si l’Eternel ne bâtit une maison, en vain les bâtisseurs bâtissent», Psaumes 127.1. A travers le monde, nous assistons ces derniers temps à des tensions diverses, des calamités dues aux changements climatiques, des nombreuses guerres et des crises socioéconomiques.
Cette instabilité ne permet pas une reprise des activités. Et pourtant, plusieurs spécialistes avaient encouragé les particuliers, les entreprises et les gouvernements à recourir à l’endettement pour relancer leurs activités.
Plusieurs avantages fiscaux et sociaux ont été octroyés pour favoriser cette option. Malheureusement, la dette publique et privée s’élève à plus de 930.000 milliards usd contre 100.000 milliards usd d’économie réelle. Un gap de près de 800.000 milliards qui ne sera jamais couvert.
Et pourtant, la théorie financière qui encourage l’endettement, soutient le principe de levier financier. En effet, l’endettement permet après déduction des différentes charges financières, permettre un bonus qu’on appelle le levier financier. Sur le terrain, ce principe n’a quasiment pas fonctionné si les nations se sont encore appauvries. Les pays de l’Amérique Latine (le Brésil, l’Argentine, le Vénézuéla, …) sont très endettés malgré les stratégies de relance économique par les différents financements. Voici l’évolution de ces dettes : 1970=60 milliards ; 1980=204 mlds ; 1990=445 mlds ; 2000=750 mlds.
Si ces pays d’Amérique Latine n’ont pas pu rembourser leurs dettes. Les accords de l’Organisation Mondiale du Commerce, et avec les guerres commerciales, aucune nation n’accepte d’être le déverseur des produits étrangers.
C’est la raison des mesures du Président Donald Trump face à l’invasion des produits asiatiques, européens, africains et australiens. Nos pays qui s’endettent arriveront-ils un jour à rembourser ces emprunts ? Nous nous dirigeons lentement et sûrement vers un cataclysme international.
LA BIBLE ET L’ENDETTEMENT
L’endettement comprend l’emprunt, le prêt et le cautionnement.
L’EMPRUNT c’est une promesse, un gage. Toute promesse est une dette, c’est pour cela même une parole non tenue est une dette qui attire une malédiction. De nos jours, nous constatons le non respect des promesses, des engagements à tous les niveaux. Cela occasionne des conséquences dont :
Cela va à l’encontre des écritures Romain 13.8 «ne devez rien à personne si ce n’est de vous aimez les uns les autres» ; Cela constitue un jugement de Dieu, Deutéronome 28.15-44
Cela présume de l’avenir car on croit que les conditions futures seront meilleures et nous permettront de rembourser la dette « à vous qui dites maintenant : aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons et nous gagnerons ; vous qui ne savez pas ce qui se passera demain» Jacques 4.13-14 ; «ne te vante pas du lendemain car tu ne sais pas ce qu’un jour peut enfanter» Proverbes 27.1 ; Cela évite un examen de conscience 2 Rois 4.14-17 ; Cela fait trop dépenser Ecclésiastes 5.9 ; Cela exclut l’aide des autres 2 corinthiens 8.14-15
LA FAILLITE DU SYSTÈME INTERNATIONAL
Le système économique et financier s’effondre. Les banques sont à court de liquidité, le surendettement surtout des ménages et des entreprises. Les activités sportives sont lourdement endettées. Les conflits et les destructions des infrastructures.
«La banque centrale suisse a ramené jeudi son taux directeur à 0% face à la faiblesse de l’inflation en Suisse et aux perspectives «assombries» pour l’économie mondiale, mais s’est abstenue de franchir le pas du taux d’intérêt négatif».
Il est impérieux que les décideurs économiques tiennent compte de cette nouvelle donne internationale dans leurs décisions. Il est vrai que les organismes financiers pousseront toujours les nations à l’emprunt selon les principes de Keynes, alors que ces théories ont échoué et ont accru la pauvreté.
Une remise en question collective des principes économiques s’impose. Il est temps de développer d’autres pistes de solution. Les pays du BRICS+ sont un groupe de dix pays qui se réunissent en sommets annuels : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Iran, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Indonésie et l’Éthiopie, ayant pour but de rivaliser avec le Groupe des sept (le G7).
LA JUSTICE PAR L’AUTOFINANCEMENT
Il est temps que les politiques économiques et financières soient soutenues par des principes bibliques, d’équité, de justice, de vérité, de compassion, de repentance et de réconciliation. Car les fondements socioéconomiques sont biaisés et ne peuvent pas permettre une relance économique quelles que soient les stratégies adoptées.
Les nations et les entreprises devraient encourager et revaloriser l’autofinancement en octroyant des avantages conséquents.
(Nous y reviendrons)