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Jean-Marc Kabund: "Le Congo a besoin d’une table, pas de camps"
Les récents propos de Martin Fayulu portant sur la mise en place "d'un camp de la patrie" continue à susciter des réactions, après son entretien avec le président Félix-Antoine Tshisekedi à la Cité de l’Union africaine. Si l’initiative se veut un appel à la mobilisation patriotique, elle divise au sein de l’opposition.
Jean-Marc Kabund, président du parti Alliance pour le changement, qualifie cette proposition d’«erreur stratégique majeure», au travers de la voix de son porte-parole, Guy Roger Ngoy. Il estime qu’en ces temps critiques pour la nation, l’urgence est à la cohésion et à la confiance. Non à la création de camps et de lignes de fracture.
Aux dires de Guy Roger Ngoy, le Congo se trouve à un tournant historique. «Nous traversons l’un des moments les plus sombres de notre histoire. Il ne s’agit plus de se regrouper en camps, mais de parler d’une seule et même voix: celle du Congo. Nul n’a le monopole du patriotisme, ni l’appareil pour en mesurer la profondeur», a-t-il lâché.
Le message de Kabund est limpide. Il faut sortir des postures de méfiance et des discours clivants, estime Kabund. Pour lui, l’unité nationale passe par un dialogue sincère et inclusif, qui ne contraigne personne à épouser les idées de l’Union sacrée ou de toute autre coalition. «Entre Congolais, on ne discute pas en instaurant un climat de suspicion, mais dans un climat de confiance», a rappelé son porte-parole.
Responsabilité collective
Dans un pays aux multiples appartenances ethniques, culturelles et politiques, celui qui se reclame le véritable dépositaire du «Tshisekedisme Authentic», Jean-Marc Kabund, exhorte les fils et filles du Congo, du nord au sud, de l’est à l’ouest, à se surpasser et à œuvrer pour bâtir cette République de cohésion tant espérée. Il en appelle à la responsabilité collective face aux enjeux sécuritaires et sociaux qui minent le pays.
«Nous avons l’obligation de combattre les ennemis du Congo sans stigmatiser d’autres Congolais», a indiqué Guy Roger Ngoy, soulignant qu’à ce stade, l’essentiel est de préserver la paix et l’unité nationale. Le Congo, rappelle-t-il, c’est aussi l’unité dans la diversité.
L’heure n’est plus aux querelles...
En filigrane, cette sortie de Jean-Marc Kabund s’adresse à l’ensemble de la classe politique : l’heure n’est plus aux querelles d’appareils et aux calculs partisans, mais à la mise en commun des intelligences pour sauver ce qui peut encore l’être. Car, toute quête de positionnement personnel qui mettrait en péril les maigres chances de stabilité serait, selon lui, une faute historique.
Au moment où le pays tente de se réconcilier avec lui-même, ce débat ravive l’éternel dilemme congolais : fédérer ou fragmenter. Et dans ce contexte tendu, certains diront que ce sont moins les camps de la patrie qui sauveront le Congo que la capacité de ses dirigeants à s’asseoir autour d’une table commune. Jérémie ASOKO