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Malgré la décision du gouvernement : Le désordre persiste dans le calendrier académique
Lors d’une de ses dernières réunions du Conseil des ministres, le gouvernement, sous la direction du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a pris la salutaire mesure d’harmoniser le calendrier académique sur tout le territoire national. Cette mesure fait suite à la cacophonie observée dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire où chaque institution académique a son propre calendrier académique. Et, grave encore à l’intérieur de chaque faculté, chaque département a le sien. Le temps était venu de remettre l’ordre et de mettre fin à cette cacophonie.
Malheureusement, il s’observe ce jour qu’en dépit de cette décision gouvernementale, les établissements supérieurs et universitaires, surtout publics et ceux privés de moindre notoriété, ne s’y sont pas soumis.
Pourtant, officiellement la rentrée académique est fixée au 14 octobre de chaque année, à deux jours de la fin du mois d’octobre, seules les institutions académiques relevant officiellement des confessions religieuses, dont l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC), ont repris les cours.
Hier par exemple, un établissement, dont nous taisons le nom pour des raisons de bienséance, procédait à la collation des grades académiques de la première session. Pourtant, cette cérémonie aurait dû avoir lieu le 31 juillet 2024, conformément au calendrier officiel. Si telle est la situation, cela veut dire que la deuxième session va se dérouler en décembre prochain, et la rentrée académique 2024-2025 interviendra en janvier ou en février de l’année prochaine.
Ce même désordre risque d’être vécu dans d’autres établissements supérieurs et universitaires publics. La suite est que chaque week-end qui va suivre connaîtra des cérémonies de ce type à travers la capitale avec, comme conséquence, des embouteillages monstres dans les rues.
Faire valoir l’autorité de l’Etat
Face à cette incurie, la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) est appelée à réagir avec rigueur pour faire valoir l’autorité de l’Etat dans son secteur. Les autorités académiques qui ne se conformeront pas à la mesure gouvernementale seront carrément et simplement déchargées de leurs fonctions, pour incompétence et insubordination.
Nous ne devons pas perdre de vue que les universités et les établissements supérieurs sont le haut lieu de la connaissance et de la conscience, comme il est dit dans la devise : «Scientia splendet et conscientia». C’est-à-dire que l’université resplendisse en science et en conscience. Si à ce niveau, les professeurs n’arrivent pas à marcher correctement, c’est tout le pays qui connaîtra la descente aux enfers.
Il est vrai que les autorités académiques sont confrontées à un sérieux obstacle dû à la présence de nombreux professeurs politiciens dans les universités et les instituts supérieurs. Ils font usage de trafic d’influence qui les place au-dessus de leurs supérieurs académiques. Et ce sont eux qui sont en grande partie responsables de la bouillabaisse enregistrée dans nos Alma mater.
Pour y mettre fin, il faut, à la tête des institutions académiques, des vertébrés capables de remettre ces profs politiciens dans les rangs. À défaut, il sera difficile de revenir au traditionnel calendrier de la rentrée académique le 15 octobre et de la fin du calendrier le 31 juillet.
Muke MUKE