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Lundi 2 décembre 2024 - 07:22

Lutte contre la vie chère, Mukoko Samba rassure : des prix réduits des denrées de première nécessité attendus d’ici le 10 décembre

Dans un peu moins de dix jours il y aura du concret dans la lutte contre la vie chère que mène le Gouvernement Suminwa.  Les prix réduits des produits alimentaires de première nécessité seront annoncés d’ici le 10 décembre. L’information a été livrée par le Vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, dans une interview accordée à Top Congo FM. 

 » Le mécanisme pour l’attribution des crédits d’impôts a déjà été développé et, au plus tard le 10 décembre, nous serons en mesure de faire des annonces sur les prix réduits des denrées alimentaires de première nécessité « , a déclaré le vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale.

Ces nouveaux prix seront fixés conformément au décret de la Première ministre signé mi-septembre portant mesure contre la vie chère.

 « Le décret de la Première ministre signé en mi-septembre diminuant le taux de prélèvement des droits de douane sur des denrées alimentaires étant entré en vigueur « , indique le VPM Mukoko.

Ce dernier souligne que la Direction générale des douanes et accises (DGDA) a déjà intégré les éléments de ce décret dans son système douanier automatisé (SYDONIA). Ce qui permet aux importateurs de pouvoir déjà profiter de la suppression de tous les droits, taxes et redevances sur le maïs et la farine de maïs. Reste à étudier la méthodologie à prendre sur des stocks déjà existants sur place. Pour ce faire, une réunion avec les importateurs est prévue ce lundi 2 décembre avec le patron de l’Economie nationale.

Pour protéger les consommateurs, le Gouvernement veillera à ce qu’à différents niveaux, qu’aucun opérateur économique ne profite indûment du gain généré par cette mesure.

Un corps d’inspecteurs sera chargé d’assurer un contrôle strict et transparent des prix sur les marchés. Ces inspecteurs vont également surveiller et encadrer les pratiques tarifaires des acteurs économiques pour éviter toute spéculation.

Viande, volaille, poisson, poisson salé, lait en poudre, riz, maïs, huile végétale et sucre sont les produits de consommation concernés par cette mesure.

Forum des As reprend, ci-dessous, l’intégralité de l’interview du VPM Mukoko Samba à Top Congo FM.  FDA

Christian Lusakweno : Vous êtes le Vice-Premier ministre en charge de l’Economie Nationale. Une économie nationale qui est bien secouée depuis que vous êtes arrivé aux affaires. Est-ce que vous pensez que la situation de la RDC et de ses prix est gérable ?

VPM Daniel Mukoko Samba : D’abord ce n’est pas une situation particulière à la République Démocratique du Congo (RDC). C’est une situation de tous les pays du monde. Tous les pays ont été confrontés à une inflation élevée. Au sortir de la COVID, il y a eu la flambée des prix à travers le monde, même s’ils sont en train de baisser ; qu’il s’agisse des prix du maïs, du pétrole… Même s’ils baissent, ils sont encore à des niveaux qui sont supérieurs à leur niveau d’avant la COVID. C’est ça qui s’est passé dans le monde. C’est dans ce contexte mondial que nous nous trouvons et nous cherchons nous, en RDC, des solutions qui nous sont particulières. En ce qui nous concerne pour le moment, il est d’abord important de toucher les biens de grande consommation pour soulager les ménages congolais et leur redonner un peu de pouvoir d’achat. Nous l’avions fait sur les produits pétroliers et nous comptons le faire sur huit produits alimentaires qui sont des biens de consommation de première nécessité, à savoir : le riz, le poisson chinchard, la viande, le lait en poudre, le poisson salé…

On va revenir sur ces produits, encore que vous avez dit qu’on est loin du compte pour le moment. Puisque vous parler du carburant, est-ce qu’en baissant les prix du carburant à la pompe, le Gouvernement pourra le tenir quand on sait qu’il subventionne ce carburant, que l’ardoise est plus grande pour lui, et que les pétroliers se plaignent de ne pas retrouver leurs comptes à terme.

Les pétroliers ne se plaignent pas de la baisse du prix. Vous savez que les prix des produits pétroliers sont règlementés par l’Etat ; ils sont fixés après concertation avec la profession pétrolière. Nous n’imposons pas les prix. Ce qui s’est passé, ce que nous avons profité d’une fenêtre d’opportunités où les cours sur le marché mondial était à la baisse durant plusieurs mois, mais aussi, nous avons fait un travail de nettoyage de la structure. C’est ce que beaucoup de nos compatriotes n’ont pas compris. Ce n’est pas de la magie. Dans la structure des prix des produits pétroliers, il y a plusieurs prélèvements. Nous avons donc fait un travail de nettoyage de certains de ces prélèvements qui ne se justifient pas du tout. C’est ça qui a justifié la baisse des prix des produits pétroliers.

Ce n’est pas un manque à gagner plus élevé à payer par le gouvernement ?

Nos compatriotes doivent retenir ceci : les manques à gagner sont de plus en plus maîtrisés. Ils ne sont pas en train d’augmenter, contrairement à ce que les gens pensent. Sur le premier semestre 2024, nous n’avons plus de manques à gagner dans la zone sud. Et, nous n’avons plus de manques à gagner dans la zone Est. Ces deux zones pétrolières sont plutôt dans le positif ; tout simplement parce qu’il y a des opérateurs économiques qui ne sont plus éligibles au remboursement des manques à gagner. Par exemple des miniers, en février 2024, il y a eu une décision importante, Un Arrêté interministériel pour préciser les conditions d’éligibilité des manques à gagner. Cet Arrêté défini les manques à gagner et des formules pour les calculer.

Nous sommes sortis de la période où il était difficile de savoir ce que signifiaient les manques à gagner. Nous sommes aujourd’hui dans une situation où les formules sont précises. Les opérateurs éligibles sont connus et ceux qui ne sont pas éligibles sont aussi connus. Tout le monde ne doit être remboursé. Pourquoi, par exemple, rembourser les opérateurs miniers ? La vérité est que les opérateurs miniers n’achètent pas du carburant pour le revendre, mais destiné à leur propre consommation. Donc, c’est ce travail qui a été fait et qui commencent à porter des fruits.

Aujourd’hui on peut dire que la baisse du prix n’engendre pas plus de subventions à payer par le Gouvernement ?

Je dirai non. Ce qui se passe maintenant est que les manques à gagner de fin décembre 2023 sont en train d’être remboursés totalement. Ils étaient chiffrés à peu près à 280 millions de dollars.

Pour une année ?

Ce sont des manques à gagner qui se sont étalés sur 2023-2022-2021. Ils étaient beaucoup plus élevés fin 2022. Il y a eu des paiements partiels. Ce que le gouvernement a décidé depuis juin, c’est de les payer totalement pour ceux qui ont été certifiés. A fin 2023, nous allons payer ceux qui seront bientôt certifiés pour le 1 er semestre 2024. Et comme je vous l’ai dit, les tendances sont plutôt positives parce que nous avons deux zones importantes : la zone Sud et la zone Est où il n’y a plus de manque à gagner. Et, il y a encore des manques à gagner dans la zone Ouest et les projections que nous faisons sur le 3ème et le 4ème trimestre, sont plutôt favorables.

Est-ce qu’aujourd’hui, le Congolais n’est pas en droit de se poser la question suivante :  » sachant que le litre de carburant coûte à peu près 2 euros en Europe, c’est vrai que c’est plus cher que nous, que ce carburant est taxé à 85%, cela va à l’avantage du Gouvernement. 1,70 euros sur 1 litre d’essence vendu à deux litres, le gouvernement dans les autres pays se fait l’argent.

Nous, plutôt que dans les 030, plus les taxes à mettre au gouvernement, pourquoi est-ce que le gouvernement doit payer un carburant qui, en fait, ne coûte pas autant ?

Ce sont des situations qui ne sont pas comparables. Chaque Etat, chaque pays à son régime fiscal…

Là on parle du prix de départ de 030 ?

Le prix, on l’achète sur le marché international. Nous n’avons pas le volume de ces pays-là. Dans la structure d’aujourd’hui, la fiscalité n’est pas négative. Cela signifie que l’Etat n’est pas en train de faire des dépenses fiscales sur les prix des produits pétroliers… Ni de gagner l’argent comme c’est le cas à l’extérieur…

C’est ce qui est évident parce que ce qu’on retrouve dans les prix à la pompe. On retrouve là-dedans le prix sur le marché mondial, le fret, les charges d’exploitation des logisticiens, notamment SOCIR, SEP, LEREXCOM, COBIL SP SA. On retrouve aussi les charges d’exploitation des pétroliers tels ENGEN, TOTAL ENERGIES et tous les autres. Leur marge bénéficiaire est garantie dans le prix.

C’est pour dire qu’ils ne perdent pas de l’argent. Et il y a d’autres prélèvements, car je vous ai parlé du travail de nettoyage que nous avons fait. Il y a une longue série de prélèvements. Si nous faisons tous les calculs, le prix d’essence ne sera pas à 2990 le litre dans la zone Ouest ; il serait beaucoup plus élevé. C’est là qu’intervient l’Etat qui subventionne en fait. Le prix qui est pratiqué à la pompe. La différence, c’est le manque à gagner que le gouvernement rembourse, mais il le fait avec une ressource qui se trouve dans la structure. Donc, après le remboursement des manques à gagner à fin 2023, on va sortir de la situation où c’est le trésor qui doit venir rembourser ? Nous allons entrer dans phase où on maîtrise les manques à gagner.

J’ai le ferme espoir qu’on peut continuer à les maîtriser, sauf si sur le marché mondial, les prix s’envolent sensiblement. Mais le Gouvernement fait déjà un effort pour stabiliser le taux de change parce que le taux de change aussi influence le prix à la pompe. Pour votre information, jusqu’au 2 octobre, le taux de change dans la structure des prix était d’un (1) dollar pour 2500 francs. Nous l’avons porté à 2600 francs. Vous allez me dire mais sur le marché il est 2870 ? Voilà l’une des origines du manque à gagner. Donc en fixant à 2600 alors que le taux sur le marché est à plus d’un peu plus de 2800, il y a là un manque à gagner. Mais, sur le volume, en tout cas dans la zone Sud où les volumes sont très importants, c’est plutôt dans le positif. C’est pareil également dans l’Est. Donc, nous allons maîtriser les manques à gagner et je voudrais rassurer les Congolais: ces manques à gagner maîtrisés vont être remboursés par une ressource qui ne vient pas impacter le trésor public.

Certains pensent que pratiquer le vrai prix du litre n’aurait aucune incidence sur l’inflation et aujourd’hui, en fait ne profite qu’à une classe dirigeante et très élevée de la société congolaise et qu’elle n’aurait aucune incidence sur les prix, comme on le laisse entendre. Que ce n’est pas une décision sociale…

Je comprends la question, mais vous avez commencé l’interview en affirmant qu’on est bousculé. Est-ce que vous pensez que c’est le moment de faire payer le citoyen congolais le prix vrai ? Je ne pense pas. Est-ce qu’on ne peut pas discriminer, est ce qu’on ne peut pas dire, il y a des congolais qui peuvent payer le prix vrai et d’autres qui peuvent être subventionnés ? La question est : comment vous discriminer ?

Comment vous irez à la pompe ? La discrimination que nous avons eue à faire, c’est par exemple pour dire aux miniers que vous vous êtes hors du champ du manque à gagner. Ça, c’est plus facile, n’est-ce pas ? Mais, par exemple depuis que les prix ont baissé, la demande a augmenté. On a baissé les prix de 13%, sur le seul mois d’octobre, SEP renseigne que la consommation a augmenté de 33%. Il y a des Kinois qui affirment qu’il parfois difficile parfois de trouver du carburant dans certaines stations. En fait, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de stock dans les dépôts, c’est tout simplement parce la demande a fortement augmenté ; que SEP a aujourd’hui du mal à ravitailler les stations parce que le rythme aujourd’hui est beaucoup plus intense. Et avec les embouteillages, surtout dans la journée, les camions de SEP sont obligés de faire trois rotations nuit pour essayer de se rattraper lorsque les rues sont un peu plus desserte. Cette forte augmentation de la consommation de carburant est un bon signal sur le plan économique. Ça signifie, en fait, qu’il y avait une marge de l’activité économique qui n’était pas exploitée, tout simplement parce que les prix étaient beaucoup plus élevés.

Certains compatriotes ont peur que cette baisse ne soit que temporaire et profite pour faire des stocks ?

Les prix sont sujets à baisser ou à augmenter selon les conditions du marché. Est-ce que les prix des produits pétroliers à la pompe devraient nécessairement augmenter à tout moment ? Il ne peut pas y avoir des moments où, quand les conditions du marché les permettent, qu’on redonne un peu le pouvoir d’achat à la population ?

Vous nous garantissez qu’ils ne vont pas reprendre l’ascenseur et que si possibilité, ils vont encore baisser ?

Pour le moment, je pense qu’on dispose des ajusteurs dans la structure, c’est-à-dire des éléments, si demain, s’il y a nécessité de baisser encore ou d’augmenter. Si demain, il y a des conditions du marché qui veulent qu’on augmente les prix en concertation avec la profession pétrolière, on le fera. Je ne veux pas dire qu’on fera un peu du social, mais on peut utiliser des ajusteurs, le taux de change étant l’un de ces ajusteurs pour permettre d’amortir. Vous savez qu’on n’est pas le seul pays où les prix ont baissé. Il y a d’autres pays où les prix ont baissé ; il y a d’autres pays où il y a des difficultés d’approvisionnement en produits pétroliers. Je pense donc que les Congolais, les Kinois devraient sortir de cette petite bulle de Kinshasa ou de la RDC et regarder ce qui se passe ailleurs. En Afrique du Sud, le gouvernement a   annoncé une baisse, ils ont hésité. Et, malheureusement, la fenêtre d’opportunité s’est refermée. Et dans notre cas, on avait vu qu’il y avait une fenêtre d’opportunité et on a agi. Cette fenêtre est, peut-être, en train de se refermer ; elle peut s’ouvrir encore demain. Si demain il faut encore baisser, on baissera et si demain il faut augmenter, on augmentera. Chaque fois, on fera un dosage pour que ça ne préjudicie pas le consommateur.

Alors, les baisses du carburant, déjà le paiement du manque à gagner, c’est pour contrôler les prix de ce carburant. Par crainte qu’un carburant montant dans son prix, provoque une flambée des prix, notamment ceux des biens de première nécessité en République Démocratique du Congo. Ça fait trois semaines que le prix du carburant a baissé…

Non, plus d’un mois quand même !

Oui on va dire un mois. Je vous le concède quand même. L’Arrêté annonçant la baisse des prix des produits pétroliers a été signé le 2 octobre.

Aujourd’hui nous sommes le 28 novembre. Cela fait plus d’un mois.

On a parlé de fest stock. Ça va bientôt faire trois mois, les fest stocks maximal autorisé mais les prix n’ont toujours pas baissé, pourquoi ?

La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a écrit à son Excellence Madame le Première Ministre, le 6 novembre, pour féliciter le gouvernement. Je note que la FEC a attendu un mois pour voir si ça allait tenir…

Preuve qu’il n’était pas…

Mon collègue le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba et moi allons bientôt engager des pourparlers avec la Fédération nationale des transporteurs routiers pour dire !  » Écoutez. D’accord. Le carburant est, quand même, l’un des intrants les plus importants dans votre profession. Le prix a baissé.

On aimerait bien voir les poids lourds, qui transportent les marchandises, refléter cette baisse dans vos factures afin qu’elle reflète également sur les prix des denrées que vous transportez « . Comme vous le dites, les membres de la FEC ont, peut- être, hésité parce qu’ils n’avaient pas cru. Maintenant qu’ils ont cru, nous pensons que le moment est venu pour qu’on obtienne d’eux, de refléter cette baisse sur le prix des autres biens.

Donc c’est un refus de leur part et une marge croissante pour eux ?

Ce n’est pas un refus. Je crois que c’était une question de communication, une question, peut-être de confiance. Mais le président de la FEC avec qui j’échange personnellement, est convaincu. Avant que la FEC n’écrive au Gouvernement, elle a dit à ses membres de la profession pétrolière, qui ont rassuré le leadership de la FEC, que les relations entre la profession pétrolière et le Gouvernement sont bonnes ; que la profession pétrolière est assurée d’être remboursée totalement du manque à gagner à fin décembre ; qu’elle est rassurée que la certification des manques à gagner de 2024 se fera rapidement et que les manques à gagner seront rapidement remboursés. Les pétroliers savent que le gouvernement a mis en place un mécanisme qui permet de financer ce remboursement. Mais le gouvernement a fait plus parce que je vous ai parlé des prix d’autres denrées alimentaires. Là aussi, nous avons, par un Décret de son Excellence Madame la Première Ministre, qui était signé en mi-septembre, diminué le taux de certains prélèvements. Pas seulement les droits de douane qui n’ont pas tellement bougé ; mais certains autres prélèvements qui grèvent les prix des produits alimentaires comme je l’ai dit et j’ai eu l’occasion de l’expliquer plusieurs fois.

Il est vrai que certains hésitaient à faire. La DGDA ne s’est tout de suite et  automatiquement exécutée !

Les réformes sont toujours difficiles. Toute réforme fait face à des résistances.

Personnellement, j’estime que quand on s’engage dans des réformes, il faut s’attendre à des résistances. Ce qui est le plus important, ce qu’on arrive à la fin. La fin aujourd’hui est que les éléments de ce Décret ont été paramétrés dans Sydonia,  qui est le logiciel utilisé par la DGDA. Maintenant, les importateurs, avec qui nous avons gardé des contacts depuis le mois d’août, peuvent dédouaner leurs marchandises à des taux de prélèvements réduits. Maintenant que le Décret est entré en application, nous allons développer une méthodologie qui permette de refléter ces nouveaux prix qui seront réduits sur les stocks existants parce que ce sont ceux qui ont payé les droits de douane et des prélèvements à des taux beaucoup plus élevés. La méthodologie pour les déclarations des stocks est admise, les simulations sur baisses des prix, je crois que c’est ça que nous allons finaliser la semaine prochaine ; le mécanisme pour l’attribution d’impôts a déjà été développé avec l’accompagnement de l’IGF. Et, j’espère qu’au plus tard le 10 décembre, nous serons à mesure de faire des annonces sur les prix réduits des denrées alimentaires de première nécessité.

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a récemment annoncé à Kalemie la baisse pour au moins ou au plus tard la fin de l’année. Vous comptez sur quoi ? Sur la baisse du prix du carburant ? Sur les allègements fiscaux ou il y a encore d’autres mesures?

Le Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, a parlé de ce dossier à Kalemie, parce que c’est un dossier qu’il suit personnellement. Il le suit au jour le jour. Il sait ce que nous sommes en train de faire, où nous en sommes dans les négociations avec les importateurs. Le Gouvernement a reçu une lettre de la FEC, fin octobre, demandant à l’Exécutif national d’accélérer la mise en œuvre de ces mesures. Cela signifie que les importateurs reconnaissent aussi le gain qu’ils peuvent tirer de ces mesures. Les importateurs savent qu’avec les prix réduits, ils vendront un peu plus. Là où nous allons devoir faire encore beaucoup plus d’efforts, nous discutons avec l’importateur. Or, il y a une autre chaîne qui est le grossiste. Lui, il va vendre peut-être à un demi grossiste qui va vendre à un détaillant.

Donc, nous allons faire cet effort pour qu’à ces différents niveaux, qu’il n’y ait pas des opérateurs qui essayent de garder pour eux le gain du pouvoir d’achat qui doit revenir aux ménages congolais.

Vous dites que les Inspecteurs de l’Economie Nationale vont enfin faire leur travail ?

Ils vont faire leur travail parce que je dois reconnaître que, vous le savez certainement, qu’il y a une annonce qui a été faite il y a deux ou trois semaines, après une réunion au Conseil des Ministres au cours de laquelle j’avais donné l’information de ce qui se fait sur le terrain. Mais, l’évaluation à mi-parcours que nous venons de faire, montre qu’il va falloir développer un vrai Corps d’Inspecteurs pour une meilleure surveillance des marchés. Ce n’est pas seulement question de surveiller les prix, mais c’est également une question de protéger les consommateurs, de lutter contre certaines pratiques qui sont contre la concurrence.

C’est tout ce travail qui va se faire. Je rappelle que vous êtes le Vice-Premier Ministre, Ministre en charge de l’Economie Nationale. Je vous remercie. On se catche ici comme on dirait ici à Tanger où vous avez participé au MEDays. On voit que le Maroc se développe, on voit que le Maroc lorgne vers la République Démocratique du Congo. Ma dernière question va être celle-là. Est il n’y a que seule la République Démocratique du Congo, est-ce il n’y qu’en République Démocratique du Congo, qu’on ne se rend pas compte combien nos potentialités sont énormes ? Combien tout ce que nous vivons aujourd’hui c’est du gauchis ?

Vous le savez bien. Vous avez noté que Son Excellence Madame la Première Ministre a conduit une forte délégation gouvernementale à ses assises parce qu’il est évident qu’il y a de plus en plus une prise de conscience que tout est prêt en Afrique. Et que nous n’avons plus besoin d’aller chercher des solutions ailleurs.

Pour un pays comme le nôtre, la République Démocratique du Congo, nous avons des leçons à apprendre d’un pays comme le Maroc ou d’autres pays. Il y avait une forte délégation égyptienne récemment à Kinshasa. Nous avons fait le même constat. La capacité de lever des fonds, la capacité de monter des grands projets.

Avec Madame la Première Ministre, nous venons de visiter le port de Tanger Ahmed qui n’existait pas il y a 25 ans, qui aujourd’hui, est l’un ports principaux dans le monde et qui a développé des compétences du niveau international. Mais quand on regarde le port de Banana et qu’on regarde un peu plus bas, le Cap de Bonne Espérance pour les lignes maritimes qui partent du Pacifique et contournent pour remonter sur l’Atlantique, il y a certainement, pour la République Démocratique du Congo, il y a un match à aller jouer là. Tout comme il y a un match à aller jouer sur le Grand Inga. Je crois qu’il y a cette prise de conscience qui montre pour nous la RDC, de développer des grands projets dans le domaine de tout ce qui est logistique : ports, chemins de fer, ainsi de suite.

En parlant de vision et je termine par-là, je me rappelle, tout le monde se rappelle du Vice-Premier Ministre, Daniel Mukoko Samba au Budget qui  n’était que vision à long terme. 324 millions de dollars tombent chaque année des Chinois sur 13 ans. Calcul rapidement fait, c’est 5 milliards sur l’année payés par un donneur d’ordre fiable aux yeux du monde. Est-ce que de cette vision, ne serait pas dégager cet argent auprès des tiers afin que de ces grandes infrastructures-là, la République Démocratique du Congo se dote plutôt que de saupoudrer annuellement cet argent ici et là, au risque ; et ça on l’a trop connu ces 20 dernières années, de voir certains Congolais s’en mettre plein les poches et le commun des Congolais ne pas en profiter ?

C’est justement de ça qu’il est de plus en plus question au sein du Gouvernement. Parce qu’on ne peut pas bâtir le développement à long terme sur des ressources concessionnelles des partenaires. Je veux dire qu’on ne peut pas bâtir exclusivement sur les ressources concessionnelles de nos partenaires habituels. C’est des ressources qui sont assez limitées et qui se mettent en place, parfois dans des conditions sélectives. Mais, il y a aujourd’hui dans le pays, là vous parlez des fonds chinois que l’on sait évaluer. C’est vrai que c’est un donneur d’ordres fiable. Mais nous avons aussi nos deux caisses de sécurité sociale qui sont aujourd’hui très liquides. Nous avons aujourd’hui le fonds minier qui est en train d’atteindre les 500 millions de dollars. Donc, ce sont des ressources qui sont dormantes. Elles sont dormantes pourquoi ? C’est parce qu’elles sont placées dans des dépôts à termes rémunérés à 45% à des taux pas fort intéressants. La réflexion qui est en cours aujourd’hui au niveau du Gouvernement, c’est de bâtir cette capacité de lever des fonds. Mais cela suppose, au préalable ce choix des projets stratégiques qui vont changer la face de la RDC, qui vont changer le positionnement de la RDC sur l’échiquier international. Malgré le Code d’investissements assez incitatif que nous avons en place, nous avons une Loi sur les zones économiques spéciales, nous  avons une loi sur le partenariat public-privé, mais ce Cadre légal n’est pas suffisant pour qu’un géant industriel décide de venir investir, de venir construire une usine en République Démocratique du Congo, sachant qu’il sera difficile de transporter les matières premières ou même ses produits par train pour aller les vendre sur des marchés européens ou sur d’autres marchés africains. Donc, il faut combler ce gap logistique, combler ce gap infrastructurel. C’est la priorité de la RDC. Et la conviction qui est celle du Gouvernement aujourd’hui, c’est avant même d’aller chercher ailleurs, d’utiliser même ce qui est là, accessible aujourd’hui. Ces ressources dormantes de nos caisses de sécurité sociale, de certains de nos fonds publics, comme du Fonds miniers, mais également des ressources que nous attendons donc du plan stratégique avec la Chine pour lever des fonds afin de financer ces projets.

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