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Arrivée à Kinshasa de la dépouille du cardinal Monsengwo devant une foule en pleurs
La dépouille du cardinal Laurent Monsengwo, influent archevêque émérite de Kinshasa, a été rapatriée dimanche dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) où prélats, officiels et une foule en larmes étaient venus l’accueillir.
Le corbillard est entré dans l’enceinte de la cathédrale Notre-Dame du Congo, dans le nord de Kinshasa, vers 16H25 (15H25 GMT), amenant le corps du prélat décédé le 11 juillet près de Paris à 81 ans, après avoir longtemps joué un rôle politique de premier plan dans son pays.
Escorté par la police congolaise, le cercueil en bois était accompagné par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, des religieux et officiels, dont le Premier ministre et les présidents des deux chambres du parlement, mais également de nombreux fidèles. Trois mille policiers ont été mobilisés, selon les autorités.
Une grande foule a pris d’assaut les abords de la cathédrale où le corps a été exposé pour les cérémonies religieuses. Habillés des tissus frappés à l’effigie du prélat défunt, hommes et femmes de tous âges pleuraient au passage du cercueil.
Dans son mot de condoléances prononcé à la fin de la messe, le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a évoqué « un moment douloureux », alors que « le corps de Mgr Laurent Monsengwo vient de rejoindre la terre de ses ancêtres ».
« La mort vient de nous ravir un monument dont Kinshasa et la RDC avaient encore besoin (…), une figure paternelle, gardien vigilant et intrépide de la vérité », a-t-il ajouté.
Porté par huit prêtres, le cercueil du cardinal Monsengwo a été réintroduit dans le corbillard sous le coup de la fanfare, au rythme d’un cantique marial repris en choeur par la foule. Escorté par la police, le cortège s’est ébranlé vers la morgue de l’hôpital Saint Joseph à Limete (centre de Kinshasa).
Né le 7 octobre 1939 dans la province de Mai-Ndombe (ouest), Mgr Monsengwo fut l’une des voix critiques à l’égard des différents régimes qui se sont succédé en RDC (ex-Zaïre), celui du dictateur Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila (1997-2001), Joseph Kabila (2001-2019), puis Félix Tshisekedi.
Ordonné prêtre en 1963, évêque en 1980 par le pape Jean-Paul II à Kinshasa, fait cardinal par Benoît XVI en 2010, cette grande figure de l’Église catholique africaine avait cédé son fauteuil à la tête de l’archidiocèse de Kinshasa à Mgr Ambongo en novembre 2018.
Mgr Monsengwo avait été évacué dans la capitale française pour suivre des « soins appropriés », selon son diocèse.
Mardi, le pape François a rendu un hommage appuyé au prélat défunt, évoquant le « courage » et la « contribution significative » d’un « homme épris de justice, de paix et d’unité » très impliqué dans la vie politique et sociale de la RDC.
Exprimant sa tristesse dans un message de condoléances, le souverain pontife a décrit le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya comme un « exégète », un « homme de science » et un « grand homme spirituel (…) attentif aux besoins des fidèles, rempli de courage et de détermination ».
AFP