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Après la baisse du prix de carburant, Hôtel de Ville de Kinshasa : À quand les tarifs des transports en commun ?
Le Gouvernement central vient de prendre il y a quelques semaines une mesure inédite concernant la baisse du prix de carburant à la pompe. C’est une première. Cependant, les Kinois n’arrivent pas à expliquer l’attitude du Gouvernement provincial de leur ville à qui revient la responsabilité de fixer les tarifs de transport sur les différents tronçons.
L’Exécutif provincial aurait dû prendre un arrêté aussitôt que la mesure gouvernementale a été d’application. L’indifférence de l’Hôtel de Ville non seulement inquiète, mais commence à mettre mal à l’aise les nombreux passagers livrés à la merci des chauffeurs de taxis et taxi bus. Ceux-ci se comportent comme s’ils se trouvaient dans un territoire conquis, fixant les prix à leur gré, sans tenir compte d’aucun principe raisonnable. Ces prix varient suivant les heures de la journée, selon qu’il pleut ou pas, ou selon qu’il y a des embouteillages ou pas. Et ils se comportent ainsi au vu et au su des éléments de la police chargée de la circulation qui, selon leurs dires, n’ont pas le pouvoir de réprimer un tel délit. Même les agents du ministère provincial des Transports laissent faire, eux qui s’empressent à interpeller ces chauffeurs lorsqu’il s’agit de contrôle des documents de véhicule.
Outre les tarifs qu’ils fixent selon leur bon vouloir, ils se permettent de sectionner les itinéraires avec la pratique des demi-terrains. Pour un tronçon qu’on peut effectuer en une seule course, ils le font faire en deux voire trois parcours. Ce sont eux qui gagnent énormément au détriment des passagers et des propriétaires de véhicules. Le Gouvernement provincial qui a besoin de beaucoup de moyens financiers pour les grands travaux qui l’attendent, devrait vite organiser ce secteur pour gagner beaucoup d’argent grâce aux amendes infligées aux automobilistes inciviques.
Le nouveau patron de la ville de Kinshasa et son équipe sont invités à sortir de leur léthargie actuelle. Son slogan de campagne selon lequel « Kinshasa ezo bonga » c’est-à-dire Kinshasa va se métamorphoser doit se vivre sur le terrain de manière concrète, et non demeurer un vœu pieux. L’une des actions les plus attractives qui va lui attirer la sympathie des Kinois consiste à remettre de l’ordre dans le secteur de la circulation routière. Daniel Bumba et son équipe ne doivent pas attendre que le Gouvernement national fasse tout à leur place. Mme Suminwa et les siens ont bien joué leur partition. Il revient à présent à l’exécutif provincial d’exécuter sa part de responsabilités.
Par ailleurs, les habitants de Kinshasa ne cessent de se poser la question de savoir comment fonctionne leur Exécutif provincial. Alors que chaque vendredi soir ils suivent le compte-rendu du Conseil des ministres au niveau central, à l’exécutif de Kinshasa c’est pratiquement la léthargie. Comment la capitale va-t-elle se transformer dès lors que son équipe dirigeante se complaît dans la distraction ? L’ère des miracles est révolue. Place au travail. Les dirigeants de la capitale doivent se mettre résolument à la manœuvre, et ce de manière efficiente, pour relever les nombreux défis qui les attendent.
Muke MUKE