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Les participants appelés à réfléchir sur la gestion des ressources en eau
Le deuxième forum sur le bassin du Congo a ouvert ses portes mardi 10 juin à Kinshasa. Axé autour du thème «Libérer le potentiel des services des ressources en eau en vue d’atteindre le développement durable dans le bassin du Congo», ce rendez-vous de haute facture environnementale vise à contribuer à l’émergence d’un modèle de développement durable basé sur la gestion des services des ressources en eau du bassin du Congo.
Organisé par le Centre de recherche en ressources en eau du bassin du Congo (CRREBaC) à travers l’École régionale de l’eau de l’Université de Kinshasa, ce forum réunit des experts, des scientifiques et chercheurs du monde entier qui, quatre jours durant, vont réfléchir sur la gestion durable des ressources en eau de ce grand espace en vue de promouvoir un développement durable dans la région.
Lançant le go de cette grande messe, le ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda, a exprimé le vœu de voir les échanges de ce forum aboutir à des solutions concrètes pour les populations du bassin du Congo. Il a invité les participants à découvrir les différentes prouesses du génie congolais exposées au niveau de son incubateur.
Rôle essentiel de l'eau
Le Professeur Raphaël Tshimanga, Directeur du Centre de recherche en ressources en eau du bassin du Congo (CRREBaC), a mis en avant le rôle essentiel de l’eau pour l’énergie propre, la biodiversité aquatique, le maintien des écosystèmes et le transport. En effet, le bassin du Congo dispose d’un potentiel hydroélectrique exceptionnel, évalué à 150.000 mégawatts (MW), soit près des deux tiers de celui du continent africain, dont 100.000 MW pour la RDC. Et avec une gestion intégrée de cette eau douce, la RDC et les pays de cet espace doivent tout faire pour capitaliser cette opportunité.
Il s’agit pour le directeur du CRREBaC de poser les fondements d’une économie de la navigation pour le développement durable des États membres du bassin du Congo. Selon lui, la mobilité est un facteur essentiel qui pourrait être amplifié par la globalisation. «Les modes de transport fluvio-maritimes ont significativement contribué à la globalisation de l’eau et sont aujourd’hui des systèmes de transport régionaux majeurs» a souligné Raphaël Tshimanga.
L’eau, un bien pour tous
Les différents experts et scientifiques du domaine nationaux et internationaux sont intervenus au cours de cette première journée. Pour le Professeur Daniel Mulenda, spécialiste de la gouvernance verte à l’École régionale de l’eau de l’Université de Kinshasa, «l’eau, en tant que valeur économique, devrait être considérée comme un bien pour tous».
Solutions concrètes
Le Professeur Fabrice Papa, Directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement notamment à l’Université Columbia aux États-Unis et de Toulouse en France, a fait savoir que le problème du bassin du Congo est qu’il reste peu étudié et donc inaccessible sur le plan de la connaissance pourtant indispensable pour susciter l’intérêt des décideurs; d’où la nécessité de s’y investir.
Le bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial, s’étend sur plus de 3 700 000 km². Cependant, il est confronté à des menaces croissantes dues au changement climatique et à la croissance démographique. Les chercheurs craignent que ce bassin ne puisse plus remplir son rôle vital pour la planète.
L’issue de ces assisses devrait déboucher sur des solutions concrètes et des actions coordonnées entre les pays du bassin. Pour ce, les participants devront se pencher sur les six thématiques suivantes : «eau-climat-foret-biodiversité-carbone ; eau et transition énergétique; eau agriculture élevage; eau potable, hygiène et assainissement; eau, société, santé, secteur privé et gouvernance et expériences grands bassins fluviaux tropique».
Fyfy Solange TANGAMU