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Gouvernement et banc syndical à Bibwa pour préparer une rentrée scolaire apaisée
Le Gouvernement Rd-congolais a décidé de se mettre à la table des négociations avec les syndicats des enseignants. Objectif : garantir une rentrée scolaire apaisée et trouver des solutions idoines susceptibles d’impacter la vie et l’environnement des enseignants congolais.
Voilà qui justifie la tenue au centre international de Bibwa, au Village Venus, dans la commune de la N’sele, depuis le samedi 10 août dernier, des travaux de la commission paritaire Gouvernement-Banc de l’interyndicale des enseignants de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté.
C’est le Vice-Premier ministre en charge de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, qui a donné le coup d’envoi de ce dialogue social, en présence de la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu. Le patron de la Fonction Publique a invité les participants à privilégier le compromis républicain lors de ces assises.
Le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean Pierre Lihau, a souligné que «les travaux de la commission paritaire Gouvernement-Banc syndical de l’Education national visent à améliorer l’enseignement et le pré enseignement en RDC afin de redorer l’image de l’enseignant à travers un dialogue social amélioré, hors de la méfiance, du radicalisme».
Il a rappelé la vision du président de la République d’améliorer le secteur. «Moi et la ministre d’Etat de l’Education nationale sommes instruits, par le Chef de l’Etat, pour redorer le statut décent de la Fonction publique aux agents de l’enseignement afin que cette catégorie sociale bénéficie du statut social sécurisé»,
Jean-Pierre Lihau a invité les participants à privilégier le compromis républicain. «J’ai l’espoir qu’au cours de ces travaux, nous allons expérimenter une nouvelle dimension. Nous avons la foi que le sursaut patriotique, la confiance mutuelle et le compromis républicain l’enporteront sur les a prioris, la méfiance et le radicalisme. Je vous invite également à travailler avec amour et patriotisme dans vos analyses et recherches des pistes des solutions en vue de baliser le chemin pour une rentrée scolaire 2024-2025 apaisée et, par dé-là, accroître le niveau de qualité de l’enseignement eu égard à la mission confiée au ministère de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté», a indique le patron de la Fonction publique aux participants.
Dans son mot, Raïssa Malu s’est dit, d’emblée, honorée de la confiance placée en elle par le Chef de l’Etat en la nommant ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale et Nouvelle Citoyenneté. C’est ainsi qu’elle promet : «Avec l’appui de mon vice-ministre, nous nous engageons à accomplir les missions qui nous sont confiées».
Importance du dialogue permAnEnt et constructif
Raïssa Malu reconnait l’implication du banc syndical au bon fonctionnement du secteur éducatif et justifie la rencontre entre les deux parties. «Votre dévouement à améliorer les conditions de travail et de vie des enseignants est reconnu et apprécié par toute la communauté nationale», reconnait-elle.
«De même, souligne Raïssa Malu, votre volonté de contribuer à l’éducation des enfants est indéniable. C’est pourquoi, malgré les défis actuels, le Gouvernement a autorisé la tenue de ces assises, soulignant l’importance du dialogue constant qui doit nous unir en toute circonstance».
«Ces assises nous offriront l’opportunité de faire le bilan de nos engagements passés, notamment ceux pris en mars dernier ici à Bibwa, et de nous tourner vers l’avenir en préparant la rentrée scolaire 2024-2025».
«Dans le respect des principes de partenariat énoncés dans la loi cadre n°14/004 du 11 février 2014, le Gouvernement s’engage à maintenir un dialogue constant avec le syndicat des enseignants», a fait remarquer le ministre d’Etat en charge de l’Education.
«Nous sommes, dit-elle, attentifs à vos propositions pour le bon fonctionnement de notre secteur qui a la lourde tâche de former l’enfant congolais, futur acteur de développement national et promoteur de la paix. Je vous invite donc à faire preuve de responsabilité et de civisme lors de ces débats et échanges».
Le souhait de Raïssa Malu est de voir les discussions se dérouler «dans un climat serein et de confiance, avec comme préoccupation principale, les intérêts de ceux pour qui nous travaillons: l’enseignant et l’enfant congolais». Elle n’a pas manqué de saluer les syndicalistes pour leur confiance, et leur participation, tout en se disant heureuse de collaborer désormais avec eux.
Rappel des engagements du Gouvernement
Pour sa part, le porte-parole du banc syndical de l’EDU-NC, Godefroid Matondo, a rappelé les engagements du Gouvernement pris lors de la Commission Paritaire de mars 2024.
Pour lui, l’Intersyndicale des enseignants de l’EDU-NC continue de croire à l’expression de la bonne volonté politique du Président de la République de valoriser la fonction enseignante.
C’est ainsi que l’intersyndicale se frotte les mains quand à «l’implication manifeste de la ministre d’Etat en charge de l’EDU-NC, qui, aussitôt entrée en fonction, a pu obtenir une enveloppe destinée à une paie complémentaire pour le mois de juillet 2024, dont l’exécution fait encore défaut à ce jour».
Dans le même ordre d’idées, le banc syndical a felicité et encouragé le Gouvernement d’avoir doté l’Inspection générale, par voie d’arrêté interministériel du VPM de la Fonction Publique, d’un nouveau Cadre organique.
Sous un autre angle, le banc syndical a exhoté le Vice-ministre de la Fonction publique, la nécessité de prendre un autre arrêté ministériel pour la régularisation de la situation administrative des agents des services centraux. Ce, conformément au contrôle effectué au Secrétariat général de l’EDU-NC.
Implication
Pour montrer à l’opinion l’importance que le Gouvernement accorde à ces assises, le banc gouvernemental, représenté par le Vice-Premier ministre Jean Pierre Lihau, la ministre d’Etat Raïssa Malu et le vice-ministre de l’Education nationale et la nouvelle citoyenneté, Jean-Pierre Kezamudru, et le vice-ministre du Budget Elysée Bokulwamwa Maposo, ont pris une part active aux travaux de la première journée de cette commission paritaire jusqu’aux alentours de 18h30.
Dina BUHAKE Tshionza