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Ces investitures nocturnes…
Faut-il toujours veiller jusqu’au-delà de minuit pour espérer suivre en intégralité l’installation, voire l’investiture de nouvelles institutions de la présente mandature ? Cette interrogation, lâchée par nombre d’auditeurs et de téléspectateurs des médias publics congolais, interpelle.
Hier mercredi 12 juin, c’est au-delà de 2 heures du matin que s’est achevée l’investiture du Gouvernement de Judith Suminua Tuluka, retransmise en direct à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC).
Démarré aux abords de 13h00 à la salle des congrès du Palais du peuple, l’évènement a captivé l’attention des millions de Congolais qui se sont agrippés à leurs écrans pour suivre, dans les moindres détails, le déroulement de l’investiture de la nouvelle équipe gouvernementale à l’Assemblée nationale.
Comme on pouvait le deviner, l’attente s’est avérée élastique. Des bousculades à l’entrée du Palais du peuple, qui ont provoqué cinq blessés, aux boutades dans la salle qui ont poussé le speaker de la chambre basse à lever le ton, la tendance semblait propice à tirer les choses en longueur.
Captivant, le grand oral de la Première première ministre de l’histoire de la RDC, a été suivi d’un débat houleux, qui a vu défiler des députés nationaux soucieux de la prise en compte des préoccupations de leurs électeurs.
L’attention des téléspectateurs a baissé d’un cran après plus de 11 heures d’interventions avant que n’intervienne l’investiture du Gouvernement proprement dite. Sur les cadrans des horloges, il était déjà 2h00. Il fallait encore attendre trente minutes environs, soit 2h30’, pour être certains que la cérémonie avait pris fin.
C’est exactement à la même heure que, quelques jours plus tôt, avait pris fin la retransmission de l’élection et de l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale. De même, la publication du Gouvernement, annoncée six heures plus tôt.
Si, pour les couche-tard, l’installation voire l’investiture nocturnes des institutions de la République ne posent pas problème, d’autres citoyens, moins résistants aux retransmissions tardives, estiment nécessaires de prendre des précautions pour que ‘‘de tels évènements d’intérêt général prennent fin à des heures raisonnables’’.
Si tel n’est pas le cas, on ne serait pas surpris de voir l’installation du bureau définitif du Sénat intervenir au-delà de 2h00, après l’élection de nouveaux animateurs. Un tableau qui rappelle l’ère du Schéma 1+4.
Yves KALIKAT