Dernière minute
Société
Les familles BIAYI Jean LUPEPA et LUPAKA ainsi que leurs enfants ont la profonde douleur d'annoncer la mort de la maman Elisabeth NTUMBA MAZANGA. Décès survenu à Kinshasa le 2 juin 2025 aux Cliniques Ngaliema.
Le deuil se tient à la résidence familiale sise avenue MBAVU n°37, à…
Culture
Forum éco
Caricature
Enjeux de l’heure
Le président Félix Tshisekedi a lancé un appel direct aux gouverneurs de province, les invitant à élaborer des stratégies concrètes pour optimiser le déploiement de la Couverture santé universelle…
Étranger
De l'Asie du Sud-Est à l'Europe, en passant par les États-Unis et le Moyen-Orient, Labubu – l'adorable personnage de la société chinoise de jouets Pop Mart – conquiert le monde à une…
Nation
(Méditation citoyenne poétique de Frank FIKIRINI MWENE-MBAYU)
Je suis un âne
Innommable et méconnaissable
Tant les années de misères
M’ont épuisé et assombri le visage…
Violation de la trêve humanitaire obtenue par les USA, Nord-Kivu : une bombe lancée depuis le Rwanda tue 4 civils
*Reçu hier lundi sur le plateau de TV5 Monde, Patrick Muyaya a dénoncé le niveau de barbarie sans limites du régime rwandais.
Quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par une bombe larguée lundi par l’armée rwandaise sous le label du M23 à Bweremana, dans l’Est du pays, sur la population civile en violation de la trêve humanitaire de deux semaines, selon des sources officielles citées par l’Agence congolaise de presse, ACP.
«Nous avons appris ce matin que les rebelles du M23 ont encore une fois de plus larguée des bombes sur la population civile de Bweremana, dans la chefferie des Bahunde en Territoire de Masisi qui a fait état de 4 personnes mortes sur place et plusieurs autres blessées», a déclaré Mme Prisca Kamala Luanda, conseillère principale du gouverneur de la province du Nord-Kivu.
Et d’ajouter: «voyant la gravité des effets, le gouverneur de province a dépêché une équipe d’urgence sur le lieu pour qu’elle puisse aller prendre les corps des victimes pour les amener à la morgue et ramener les blessés pour qu’ils puissent recevoir les soins appropriés».
Bahati Byenda, victime de ce énième bombardement, a exprimé son amertume «de perdre deux enfants», son épouse étant «aujourd’hui hospitalisée suite à cette bombe larguée ce matin dans la population civile et innocente.
«Je viens de perdre mes deux enfants et ma femme blessée, internée à l’hôpital CBCA/Ndosho suite à ce bombardement. Mon seul vœu est de demander au gouvernement de la République de faire tout pour nous donner la paix et nous sortir de cette situation, car nous en souffrons énormément, nous ne pouvons plus faire le champ, nous sommes restreints de tous mouvements, vraiment nous souffrons, nous voulons la paix rien que la paix», s’est-il plaint.
Le député Eric Tshikuma exige des mesures immédiates
En réaction à cette attaque barbare de l’armée rwandaise, le député national Eric Tshikuma appelle les responsables à mettre fin à ces «atrocités et crimes inacceptables, intolérables et répréhensibles».
L’élu de Kinshasa ne s’arrête pas là et préconise plusieurs mesures. «Nous exigeons d’abord le respect immédiat d’une trêve humanitaire pour protéger les civils innocents. De plus, le retrait des Forces de Défense du Rwanda (RDF) du sol congolais est impératif pour restaurer la sécurité et la paix dans l’est de la RDC. En outre, des sanctions sévères doivent être envisagées contre Kagame et ses alliés responsables de telles atrocités. Enfin, nous appelons à des mesures concrètes pour assurer des réparations en faveur de nos compatriotes victimes de cette violence insensée», a-t-il déclaré.
Reçu hier lundi sur le plateau de TV5 Monde, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya dénoncé pour la énième fois le niveau de barbarie du régime rwandais.
Malgré la désescalade annoncée par les États-Unis qui devait permettre aux humanitaires d’accéder aux zones touchées par le conflit, dans la province du Nord-Kivu, la coalition RDF-M23 va de violations en violations.
Cette dernière attaque appelle l’urgence d’une action concertée pour protéger les droits humains fondamentaux des populations locales innocentes.
Didier KEBONGO, avec l’ACP.