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"Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !"

" Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !", traduit du lingala '' Vous m'appréciez en face. Derrière (moi), vous me critiquez !'' dénonce le messager du jour.  Une dénonciation de la situation qui reflète la vie quotidienne de la société congolaise en particulier.…

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Pas de performance avec une justice pauvre 12 novembre, 2024 A la clinique du Centre Financier de Kinshasa, « la justice  congolaise passe au crible du « corps médical  » de la République. Etalée sur le brancard du pavillon réservé aux patients alités, elle est l’objet de diagnostics des « médecins de tout acabit« . Chacun, après examen de labo…

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L’Ukraine partage la même réalité avec la RDC

* L'ambassadeur Ukrainien félicite la RDC pour son élection comme membre non permanent au CSNU.

A l’occasion de la célébration de la journée internationale des enfants victimes innocentes de l’agression le 04 juin de chaque année,  l’ambassadeur d’Ukraine en République Démocratique du Congo, Dr Vasyl Hamianin a organisé une journée d’échanges avec les professionnels des médias et les étudiants pour discuter sur la situation des enfants en Ukraine et En RDC. Dr Vasly a souligné le rôle joué par les médias pour que  le monde entier soit au courant de ce qui se passe dans son pays. «Je vous encourage toujours à vous servir de vos micros et écrits pour bien documenter ce qui se passe à travers le monde».

Actualité oblige,  le diplomate Ukrainien  a félicité la RDC pour son élection comme membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cela grâce à la diplomatie agissante. Il est convaincu que pendant le mandat de la RDC, les efforts seront fournis pour libérer les enfants congolais qui sont otages des groupes armés. «Je tiens à aller à l’est du pays pour discuter, échanger avec la population. Je vous souhaite la paix», a-t-il fait remarquer. 

Le diplomate ukrainien a saisi cette opportunité pour partager le message de la commissaire du Président de l’Ukraine pour les droits de l’enfant et la réhabilitation infantile. 

 

Environs 2,1 millions d’enfants Ukrainiens en âge scolaire se trouvent à l’étranger

L’Ukraine comme la RDC, ressent chaque jour le poids de ces mots : «enfants innocents victimes d’agressions», a-t-elle déclaré. En RDC, a-t-elle poursuivi, les conflits armés ont entrainé des déplacements massifs de population, dont de nombreux enfants non accompagnés ayant fui les zones de combat.

En Ukraine, la situation est tout aussi préoccupante : à la fin avril 2025, on comptait officiellement 4,6 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays. Selon le ministère de l’éducation et des Sciences d’Ukraine, 2,1 millions d’enfants ukrainiens en âge scolaire se trouvent actuellement à l’étranger, a affirmé Mme Daria Herasymchuk. A l’entendre, cela ne représente que ceux dont le pays a une trace certaine.

Pendant ce temps, a-t-elle poursuivi, l’Ukraine porte une autre douleur immense d’au moins 19.546 cas de déportation illégale ou de transfert forcé d’enfants ukrainiens. 

 

Portail « Enfants de la guerre»

En sa qualité de conseillère du Président ukrainien, Mme Daria a fait savoir qu’elle coordonne un portail «Enfant de la guerre».  Cette plate-forme a pour objectif de collecter les informations sur les enfants affectés par la guerre afin de les secourir dans les plus brefs délais. 

En plus, elle a indiqué que ce portail constitue un point de contact unifié à la disposition des parents, des témoins de crimes commis contre des enfants ainsi que des représentants des forces de l’ordre.

Au 30 mai 2025, depuis le 24 février 2022, l’Ukraine dénombre 630 enfants tués et 1966 blessés par les forces russes et 2 238 enfants sont actuellement portés disparus, a-t-elle relevé. Pendant ce temps, les procureurs ukrainiens ont documenté 19 cas de violences sexuelles commises contre des enfants  dont 18 filles et un garçon.

Selon elle, la RDC connait aussi cette douleur, lors des combats actifs sur son territoire, les organisations humanitaires ont constaté un nombre alarmant de violences sexuelles contre les femmes et des jeunes filles.

Enfin, elle a fait savoir que ni son pays et ni la RDC ne souhaitent que ce qui arrive à leurs enfants, n’arrive à n’importe quel autre enfant dans un autre pays du monde.  Mme Daria a lancé un appel à tout le monde : «Ne restez pas silencieux, agissez, unissez vos efforts et travaillez davantage pour la paix de tous les enfants du monde».     Mathy MUSAU