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"Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !"

" Bosepelaka nanga na elongi. Na mukongo botongaka nga !", traduit du lingala '' Vous m'appréciez en face. Derrière (moi), vous me critiquez !'' dénonce le messager du jour.  Une dénonciation de la situation qui reflète la vie quotidienne de la société congolaise en particulier.…

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Pas de performance avec une justice pauvre 12 novembre, 2024 A la clinique du Centre Financier de Kinshasa, « la justice  congolaise passe au crible du « corps médical  » de la République. Etalée sur le brancard du pavillon réservé aux patients alités, elle est l’objet de diagnostics des « médecins de tout acabit« . Chacun, après examen de labo…

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Changement de la Constitution : « Qui est celui-là qui va m’interdire moi garant de la nation de ne pas faire ça ? » (Félix Tshisekedi)

Devant une foule immense venue à sa rencontre, le président de la République Félix Tshisekedi a tenu un meeting populaire à la place de la Poste au centre ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, le samedi 16 novembre. Au cours de son discours, le président Félix Tshisekedi a réitéré sa position de réviser la Constitution congolaise en mettant en place une commission constituée de différentes couches des Congolais pour la repenser. Il a aussi éclairé l’opinion publique sur son meeting de Kinshasa en fin du mois de septembre qu’il a dit être mal interprété par les opposants.

« Ce que j’ai dit à Kisangani n’avait aucun lien avec un quelconque troisième mandat.  Mais vous avez entendu de cette fameuse opposition qui n’a rien à proposer, qui avait mordu la poussière très sérieusement lors des dernières élections, cherche à manipuler la population en disant Non au troisième mandat. Qui leur a parlé de troisième mandat ?« .

Pour Félix Tshisekedi, les articles à revoir sont les deux qui ont été relevés aux états généraux de la justice par les panelistes venus de tous les coins du Congo. Il a aussi martelé sur l’article 217 de la Constitution congolaise qui demande à la RDC d’abandonner une partie de sa souveraineté pour « promouvoir l’unité africaine « .

« Demander aux Congolais de ne pas revoir leur Constitution alors qu’il y a le fameux article 217 qui consacre la vente de notre souveraineté à des États africains. Et nous n’avons pas le droit de revoir cela?? Il y a des hommes de Dieu qui ont osé prendre la parole pour défendre cette ignominie. Le pays est en danger. Je suis l’un des Congolais les mieux placés pour comprendre cela », a-t-il dit.

Et d’ajouter « On nous dit de ne pas revoir ça (art. 217), qui est celui-là qui va m’interdire moi garant de la nation de faire ça ? ».

Retour sur la commission qui va repenser la constitution en 2025

Tshisekedi a aussi réaffirmé son engagement à mettre en place une commission des Congolais qui va réfléchir sur la Loi fondamentale du Congo qu’il avait qualifiée « d’étrangère et rédigée par les étrangers « .

« Leurs propositions vous seront présentées à vous peuple congolais et d’abord à travers vos élus, et si cela est nécessaire, nous consulterons le peuple congolais pour qu’il décide de lui-même s’il doit s’arrêter à la révision ou carrément aller au changement de la constitution. Et personne ne changera mon avis sur cette question« , a-t-il ajouté.

Il a en outre mis en garde tous les politiciens ou autres personnes qui vont manipuler la population sur cette question et demande à la justice de s’en charger contre tout récalcitrant.

Tshisekedi indigné DU discours de Donatien Nshole

Face aux interprétations équivoques sur son meeting tenu à Kisangani, Félix Tshisekedi s’est indigné des discours tenus par les représentants des confessions religieuses qui ont usurpé à leur mission.

« Je suis inquiet par des discours qui sont même prononcés par des personnes qui devaient être normalement au milieu du village. Je suis très inquiet quand j’entends les ministres de Dieu sortir des énormités pour dire que les Congolaises et Congolais n’ont pas le droit de réfléchir sur le bien-fondé de leur constitution« , s’est inquiété le Chef de l’Etat.

Félix Tshisekedi va poursuivre sa mission en se rendant dans la cité frontalière de Kipushi où il va inaugurer l’entreprise minière Kiko et reviendra à Lubumbashi pour la cérémonie inaugurale du nouveau bâtiment de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga.

Patient Mubiayi MBY