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La patience paye

"La patience paye. On commence à 1, pour arrive à 100"

Qu'il nous soit permis de revenir, aujourd'hui, à la ''patience qui paie'' ''expression'' traitée dans une de nos éditions. A " La patience paye "  on a ajouté, aujourd'hui, " On commence à 1, pour arrive à 100 ". Un ajout qui donne une sorte de plus-value à la communication en question.…

éditorial
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Les cas de Covid-19 en baisse !

*Par ailleurs, dans le cadre de la facilité Covax, la RDC attend 50 000 doses  d’AstraZeneca, 250 000 de vaccin Pfizer, 4.600.000 millions  de Pfizer et 200 000 doses du vaccin chinois Sinovac.

Bonne nouvelle pour les Rd Congolais. Les mesures prises par les autorités gouvernementales et sanitaires pour contrer la progression de la pandémie de Coronavirus ont fait baisser le nombre de cas de contaminations au Covid-19. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse  sur l’évolution de la situation de la maladie en RDC, organisée hier  jeudi 15 juillet, par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, conjointement avec son collègue de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani.

Selon le ministre de la Santé, ces différentes mesures ont produit des effets.  » Le 3 juin de cette année, nous avons annoncé la 3e vague. Parce qu’à partir du 13 mai 2021, les cas de COVID-19 ont fortement augmenté avec des décès. En relation avec cette augmentation, nous avons pris le 15 juin des mesures pour diminuer la circulation du virus, en termes de renforcement de couvre-feu, d’insister sur le respect des gestes barrières, de diminuer certaines activités. Toutes ces mesures ont aujourd’hui porté des fruits « , fait-il savoir.

Diminution de nombre d’occupationS des lits

Le patron du secteur congolais de la santé poursuit:  » Au 11 juillet, nous avons vu une régression de nombre de cas de COVID-19 dans notre pays et une diminution de nombre d’occupations des lits COVID-19 et de réanimation. C’est un encouragement parce ça nous donne espoir que si on continue avec les mêmes mesures, nous pouvons dans les semaines à venir diminuer fortement le nombre de cas de COVID-19 par jour « .

Pour faire voir cette régression de la pandémie, Dr Mbungani  rappelle que lors de la première vague observée entre les mois de mars et avril 2020, 500 cas étaient enregistrés par semaine. Vers octobre, dit-il, le pays est passé à 700 cas par semaine.  » Mais ce qui s’est passé au mois de mai, nous sommes arrivés autour de 2000 à 2500 cas par semaine. C’est en ce moment-là que l’on a parlé de la 3e vague « , explique le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention.

Des lots variés des vaccins attendus

Le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention recommande vivement à la population de se faire vacciner pour se protéger et réduire la circulation du virus.

 » A cause des mesures prises, les cas de COVID ont baissé. Mais aussi à cause de la vaccination. Il faut savoir que la vaccination est aujourd’hui considérée comme élément de la riposte. Ça contribue énormément à réduire la circulation du virus. Nous avons la prétention de vacciner 25% de notre population « , conseille Jean-Jacques Mbungani.

 « Aujourd’hui, 190 000 doses ont été mises hors circuit en provinces et 7000 doses à Kinshasa. Nous sommes dans l’attente, nous sommes en rupture de stock. Mais dans le cadre de la facilité Covax, nous aurons 250 000 doses de vaccin Pfizer et dans 4 semaines, nous attendons 4 600 000 doses de Pfizer pour le mois de septembre. Dans le cadre des accords bilatéraux avec la Chine, nous attendons 200 000 doses du vaccin chinois Sinovac. Et dans le cadre de l’Union africaine, nous attendons 26 millions de doses de Johnson & Johnson qui vont arriver dans 4 parties« .

Et pour plus d’efficacité à cette campagne de vaccination, le ministère a estimé devoir communiquer selon un plan médiatique pour que les Congolais soient pleinement informés pour accepter ces vaccins. Le ministre de la Santé estime qu’il faut d’abord une pédagogie de la pathologie.  Ce dernier est formel, la vaccination reste le moyen le plus efficace pour faire reculer la pandémie.

Dans l’administration du vaccin, la priorité sera accordée aux personnes à risque, notamment celles ayant des problèmes cardiaques, de baisse d’immunité, le personnel  soignant. A partir de 18 ans, on est éligible à la vaccination.

Didier KEBONGO